Vaccination antiCOVID des enfants : sera-ce obligatoire ? Vont-ils oser ?

Depuis Décembre 2019 et l’irruption de la crise sanitaire COVID-19, nous sommes allés de surprise en surprise.

Je ne vais pas les énumérer ici, j’en ai fait quelque description dans mon dernier Livre « Les vaccins à l’ère de la COVID-19 » ; je vais pouvoir publier un 2ème tome d’ici peu.

Une de ces surprises est la façon dont les médias et des scientifiques connivents essaient d’influencer l’opinion publique.

J’ai été frappé par l’entretien d’un neuroscientifique de l’Inserm [un certain Mathias Pessiglione] accordé à une rédactrice du journal Le Monde (le quotidien du soir des gens intelligents et modérés) et publié le mercredi 26 mai 2021.

Le travail basique de cet athlète olympique est certainement très intéressant mais que son savoir concernant « les biais qui faussent parfois nos prises de décision » soit détourné au profit d’une propagande vaccinaliste caricaturale est assez triste.

Que la rédactrice (qui doit plaire à ses donneurs d’ordres, des banquiers proches de Napoléon IV) propose une courte-échelle à notre neuroscientifique est banal mais que celui-ci [parfaitement incompétent en vaccinologie] s’en saisisse sans remord et se ridiculise en discutant la vaccination antiCOVID est pour le moins surprenant. Ce faisant, il s’autodétruit, lui-même et ses herculéens travaux de neurosciences !

Mais, quand on a un peu d’expérience, on comprend vite que ces sortes de surprises ne sont pas dues au hasard. Dans le même numéro (le même jour) du même quotidien du soir [celui des gens intelligents et modérés], un autre article révèle que le gouvernement français a adopté des méthodes de persuasion subtiles pour faire évoluer l’opinion des français concernant les vaccins. Les experts appellent ça le « nudge » traduction anglaise de « coup de coude ».

Dit autrement, ce qui était autrefois l’apanage de régimes totalitaires [la manipulation ou le formatage des esprits) ou s’en approchant est devenu banalité aujourd’hui !

Car ce n’est apparemment pas une spécificité des gouvernants français. Aux USA, c’est acté depuis longtemps et de grandes organisations internationales (l’OMS par exemple) auraient engagé des spécialistes du secteur. Voilà une bonne façon de « caser » les neuroscientifiques dont on ne sait que faire…

Je laisse à chacun le soin de réfléchir à ce que personne, parmi les hautes autorités gouvernementales, ne semble contester ou critiquer.

Manipuler subrepticement les esprits (sans les prévenir) n’est évidement pas une forme de conspiration. Complotistes s’abstenir !

Quand des états utilisent les méthodes des dictateurs, les dictatures ne sont pas loin.
Après tout, les pires dictateurs du 20ème siècle (en Allemagne, en Italie ou en URSS) étaient appréciés de leurs partisans qui, bien sûr, n’avaient pas bénéficié d’une sorte de formatage de leurs esprits, sans en être prévenus.

Tout ça pour dire quoi ?

Pour annoncer que l’hystérique campagne de vaccination antiCOVID pourrait prendre nouvelle tournure avec l’intention des gouvernants de vacciner les enfants, ici et ailleurs. On semble vouloir commencer avec ceux d’au moins 12 ans ; mais d’autres, encore plus fous, préconisent de commencer à vacciner après quelques mois de vie.

Je crains que la manipulation des esprits ne prennent, avec l’aide du nudge un nouvel essor

Nos cousins américains sont toujours en avance d’une étape sur les Européens ; il faut examiner attentivement ce que l’équipe de Biden est en train de mettre en place. Ci-dessous quelques extraits d’un article publié dans le JAMA (Journal of the American Medical Association; tout ce qu’il y a de plus sérieux, officiel et vaccinaliste aux USA) le 4 Juin 2021.

Examinons ce que les haltérophiles américains de la vaccination presque obligatoire nous expliquent :

A ce jour, apparemment, seule Pfizer est autorisé pour les enfants de 12 ans et plus.
Question immédiate que l’auteur de ces lignes (récalcitrant au nudge) ose poser : quels sont les documents scientifiques qui permettent de dire que ce vaccin est efficace/utile et que son innocuité est certaine. Cette dernière doit être certaine car la COVID étant bénigne chez les enfants, il n’y a aucune raison de les exposer à la moindre complication.

Examinons la suite !

On nous dit ainsi que le Pfizer a été testé sur des milliers d’adolescents et que les résultats sont rassurants. J’ai désespérément cherché un document scientifique indépendant de l’industriel et des autorités sanitaires complices, bref, un article scientifique publié dans une revue comportant un comité de lecture indépendant.

A dire vrai, je n’ai désormais plus aucune confiance dans ce type de revue [Lancet et autres NEJM] tant elles ont montré qu’elles étaient elles-mêmes dépendantes de l’industrie pour survivre. La lecture d’un article [je renvoie à mon dernier Livre sur la COVID-19) permet toutefois d’identifier les biais, mensonges et morsures…

Finalement, le JAMA donne une liste de références venant appuyer leurs dires sur l’efficacité et l’innocuité du vaccin Pfizer chez les enfants.

Je pense ne pas avoir besoin de traduire ou d’expliquer : les seuls documents proposés à ma perspicacité pour calmer ma perplexité sont ceux de Pfizer.

Dit autrement, alors que PFIZER a été poursuivi et condamné à maintes reprises pour mensonges et cachoteries diverses, ce sont les documents de Pfizer qui servent de références aux gouvernants et aux Autorités sanitaires américaines.

Je n’en reviens pas !
Ci-dessous l’annonce du Comité de la FDA (Food and Drug Administration), l’autorité sanitaire américaine.

Sans être taxé de complotiste, on peut estimer que tout cela est bien léger.

Certes, on peut s’attendre à ce qu’une grande revue dépendante du business vaccinaliste publie prochainement un article supposé scientifique venant conforter les décisions de la FDA et du gouvernement américain.

Mais la réalité de faits c’est que la décision de vacciner les adolescents a été prise indépendamment de toute évaluation scientifique indépendante, sur la seule base des déclarations de l’industriel Pfizer.

Deux conclusions sous forme de questions :

1) Est-ce étonnant ? Mes lecteurs l’ont compris : je surjoue l’étonné. En effet, tous ceux qui ont analysé l’histoire des vaccins [je recommande la lecture attentive des 8 Livres publiés de la Collection Vaccins & Société] retrouvent exactement la même séquence, avec les rapports de l’industriel comme unique support à l’évaluation de chaque vaccin.
Rien d’étonnant donc avec les vaccins antiCOVID.
Sauf qu’ici l’affaire se déroule au yeux de tous. Personne ne pourra dire qu’il ne savait pas !

2) A quoi devons-nous nous attendre en France ? Je crains que la réponse soit simple. Il sera fait de même en Europe et en France. L’Agence Européenne du Médicament ne diverge quasiment jamais de la FDA !

Mais, par rapport aux autres Européens, les gouvernants français ont une arrogante caractéristique : ils ne se contentent pas de recommander les vaccins, ils votent des Lois d’obligation coercitives !

A chacun de prendre ses responsabilités !
Après, plus tard, ce sera trop tard !