Covid-19 en Inde et au Bangladesh et les gènes Néandertaliens !

Certains diront qu’il n’y a aucun rapport entre l’Inde, la COVID et Néandertal ; et que le pauvre Dr de Lorgeril, une fois de plus a perdu son Nord !

Pas sûr !

Dans son prochain opus sur les vaccins anti-COVID (en librairie le 27 Avril ; ci-dessous), le bon Dr de Lorgeril consacre un chapitre sur la possibilité que notre génétique puisse influencer la sévérité de la COVID-19.

On trouvera cette analyse à propos des discordances internationales (Chapitre 6 et 7 de la Partie 3) montrant que les pays asiatiques semblent relativement protégés et dans le chapitre 13 (de la même Partie 3) où j’évoque la possibilité qu’avoir une forte proportion de gènes Néandertaliens augmente le risque de COVID sévère.

C’est une analyse remarquable publiée dans un journal international renommé. Je n’entre pas dans les détails, je renvoie les lecteurs de ce blog à la référence citée.

Il se trouve que les populations d’origine Européenne – ce qui inclut celles des Amériques – sont très affectées par la COVID-19 et aussi très riches en gènes Néandertaliens ; par comparaison avec les populations africaines et est-asiatiques qui sont relativement peu affectées par la COVID et aussi pauvres en gènes Néandertaliens.

Je terminais le chapitre 13 en posant une question que les auteurs américains n’avaient pas soulevée : pourquoi les populations d’Inde et du Bangladesh (qui sont les plus riches en gènes Néandertaliens sur la planète) sont si peu affectées par la COVID-19 ?
J’évoquais l’hypothèse que d’autres facteurs… blabla !

En effet, au début de l’année 2021, ce deux pays semblaient relativement protégés…

Patatras, il ne se passe pas deux semaines après que j’ai déposé le manuscrit final chez l’éditeur KIWI pour que la pandémie explose, en Inde (ci-dessous) :

J’ai reproduit les données de mortalité (deaths) car elles restent les données les plus crédibles pour évaluer l’impact d’une pandémie sur une population.

Patatras, on voit la même tendance au Bangladesh.

Certains diront que ces populations « primitives » ne prennent aucune précaution et qu’après tout, elles ont « ce qu’elles méritent » ; ce qui est bien injuste (à mon avis) car les dites précautions se sont avérées en effet très efficaces chez nous, nous qui en sommes à une troisième flambée et que… blabla.

Tout ça pour dire quoi ?

C’est un message simple : la Messe n’est pas dite !

Beaucoup d’eaux vont encore couler sous les ponts de Londres, Paris et New York…

Même un humble et prudent (quoique prestigieux) scientifique comme le Dr de Lorgeril (dont je représente les intérêts) peut se laisser surprendre par la réalité !

Alors les zotres beaux-parleurs…