Les vaccins contre la rougeole, les oreillons et la rubéole ont-ils été mieux évalués que ceux contre la COVID-19 ?

Il n’est pas inutile parfois de faire un bref retour en arrière, un petit regard dans les rétroviseurs ou encore mieux une franche plongée dans les archives, pour comprendre notre présent.

C’est ce que j’ai fait (la plongée dans les archives) à propos des vaccins contre la rougeole, les oreillons et la rubéole.

Ça donne un livre qui permet de mieux comprendre à la fois ces maladies bénignes et les vaccins qui sont proposés pour nous en protéger.

livre SIX

Dans ce bref message, je vais uniquement discuter la rougeole et son vaccin.

Ça ne veut pas dire qu’il faille négliger les deux autres maladies discutées dans le livre (les oreillons et la rubéole) et leurs vaccins. Elles sont autant révélatrices que la rougeole du niveau calamiteux de la médecine des vaccins aujourd’hui.

Chacun pourra ainsi, par comparaison avec les récents évènements vaccinaux autour de la COVID-19, se faire une idée de ce qu’est la médecine des vaccins ; mais aussi ce qu’est la science des vaccins

Chacun pourra ainsi mieux comprendre tout ce qu’on a raconté à propos de la rougeole et ses vaccins ; et tout ce qu’on raconte aujourd’hui à propos de la COVID-19 et ses multiples vaccins.

En effet (et c’est un premier intérêt du Livre), la rougeole et son vaccin éclairent la COVID-19 et ses vaccins ; et vice versa !

Dit autrement, l’histoire de la médecine et des vaccins est un constant recommencement ; on répète les bêtises d’hier ; on n’apprend pas de ses erreurs ; c’est à mon avis un bon indicateur de l’état de santé de nos sociétés : elles sont gravement malades, et pas que du COVID.

Ce livre est le numéro 6 de la Collection Vaccins & Société et il est publié après le numéro 7, celui traitant des vaccins contre la grippe.
En effet, il devait être publié en Février/Mars 2020, juste avant l’annuelle flambée de rougeole ; mais le confinement brutal du printemps 2020 (avec la fermeture des librairies et des distributeurs) nous a contraint à reporter sa publication d’une année.

Avec une question immédiate : aurons-nous une flambée de rougeole à la sortie de l’hiver 2021 ?

Pourquoi cette question ?

Parce que, en raison du confinement (probablement), il n’y a pas eu de flambée de rougeole en 2020 en France.

C’est un point crucial, et ce qui va se passer en 2021 est très intéressant : d’autres facteurs que la vaccination influencent-ils la survenue de flambées de rougeole ?

Si c’était le cas, les argumentaires en faveur de l’obligation de vacciner les bébés contre la rougeole perdraient beaucoup de leur force !

Prétendre que seule la vaccination, et une couverture vaccinale proche de 95%, permettent d’empêcher les flambées est donc en question avec la quasi expérience du confinement en 2020.

En fait, en rédigeant ce Livre 6 (sur le vaccin antirougeole), j’étais déjà arrivé à ces questionnements. Ci-dessous la 4ème de couverture du Livre rédigée à l’automne 2019.

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D’où viennent ces certitudes des universitaires, académiciens et autres autorités sanitaires concernant l’efficacité des vaccins contre la rougeole ?

Comme je l’explique dans le Livre, seuls les essais cliniques randomisés en double aveugle permettent de démontrer l’efficacité d’un produit de santé, y compris les vaccins. Nous n’en n’avons pas avec le vaccin contre la rougeole.

Faute d’essai clinique, on peut se contenter de données épidémiologiques faibles comme, par exemple, les concordances entre vaccination et incidence et mortalité due à la rougeole. Je montre qu’il n’y a pas de concordance !

Et je montre aussi que chaque année, on décrit des flambées de rougeole dans des populations hautement vaccinées (à plus de 90%).

Ces multiples interrogations ne trouvent pas de réponse satisfaisante de la part des autorités sanitaires qui ne cessent de rabâcher les mêmes discours cataclysmiques.

Nous pouvons comprendre que l’OMS (qui se préoccupent des grandes maladies contagieuses sur l’ensemble de la Planète) s’inquiètent de la rougeole dans certains pays en développement où pourtant on vaccine de plus en plus (ci-dessous).

Mais pourquoi des titres (des slogans) aussi spectaculaires alors qu’en France, on compte en moyenne (sur les 10 dernières années) un décès par an dû à la rougeole (page 50-51 du Livre).

Utiliser des chiffres (suspects) venant de pays africains (par exemple) pour légitimer les obligations vaccinales en France est de la désinformation.

Il n’y a pas que l’OMS qui s’autorise de telles outrances. Ci-dessous un document concernant l’Ile-de-France.

Ce document date de janvier 2020.
Pas de chance : en 2020, il n’y a pas eu de flambée de rougeole en 2020 et ce n’est pas grâce à la vaccination.

L’épidémiologie est une discipline cruelle pour les amateurs !

Dans ce livre, je discute aussi les effets indésirables de la vaccination contre la rougeole.

Ils ont donné lieu à des controverses brûlantes, notamment aux USA et au Royaume-Uni. Les médias français ne se sont pas privés de participer à ce festival de désinformations pitoyables.

J’en donne quelques exemples et notamment je raconte la véritable histoire de la question vaccin antirougeole/autisme avec comme vedette principal le pédiatre anglais Wakefield.

J’espère que les journalistes francophones iront enfin vérifier les données brutes et cesseront d’accabler ce malheureux collègue.