Psychodrame en Italie à propos des obligations vaccinales
On s’en souvient, l’Italie avait précédé (en 2016 ou 2017) la France concernant les obligations vaccinales des nourrissons.
Le Parlement français, totalement incompétent, avait voté le 30 décembre 2017 une Loi exigeant que tout nourrisson voulant profiter des avantages sociaux qui lui sont destinés (crèche, garderie, etc…) devaient avoir reçu 11 vaccins. Certes, je simplifie…
Cette Loi devait être transitoire mais elle perdure en 2025.
Elle avait pour but de convaincre les parents (hésitants ou sceptiques) de vacciner leurs bébés.
Les autorités ont proclamé ensuite à plusieurs reprises quelles avaient eu raison et que la couverture vaccinale (c’est comme ça qu’on dit) des nourrissons français avaient progressé de façon significative grâce à la Loi d’obligation.
Laissons de côté l’idée stupide qu’une Loi stupide (contestée par les vrais scientifiques vraiment indépendants dont moi-même ; on n’est pas nombreux !) puisse faire comprendre à des sceptiques (par définition, critiques) que ces vaccins soient vraiment utiles.
J’ai publié dans la Collection Vaccins & Société 9 livres démontrant que les données existantes ne permettaient pas d’affirmer de façon péremptoire (comme le font les ministres incompétents les uns après les autres) que ces vaccins obligatoires étaient vraiment utiles.
A ce jour, sauf erreur, personne (absolument personne) n’est venu contester les faits indubitables rapportés dans ces livres.
J’abrège : penser que la contrainte (une Loi d’obligation) puisse convaincre des parents intelligents (critiques disais-je) est également stupide, n’importe quel sociologue ou psychologue le sait !
Bref, après les discours triomphalistes concernant la couverture vaccinale des nourrissons, la réalité est revenue : chaque saison voit revenir des flambées de maladies infectieuses (généralement bénignes).
Une fois la coqueluche, une fois la rougeole, une autre fois autre chose pour d’autres âges.
Et les ministres et autres supposés experts incompétents de pleurnicher sur ces retours inattendus dans une population qui, selon d’autres, n’a jamais été aussi bien vaccinée.
C’est donc, faute d’une véritable explication proposée par des vrais experts (vraiment indépendants du business vaccinal), que (selon les conventionnels en désespoir d’une explication réaliste) la couverture vaccinale est encore insuffisante…
Je laisse de côté les absurdes accusations des conventionnels contre les scientifiques sceptiques (à juste raison) vis-à-vis de l’efficacité des vaccins : les nouvelles flambées de rougeole en France (mais aussi un peu partout dans le monde) sont dues à ces mauvais français !
Laissons nos experts et autres ministres à leurs bavardages et revenons au psychodrame italien ces jours-ci.
En bref, un nouveau ministre (plus courageux que ses prédécesseurs) et probablement influencé par les évènements provoqués par Kennedy aux USA, s’est avisé de constituer un nouveau comité d’expertise et de validation des vaccins en Italie.
Mais ce nouveau ministre, plutôt que de faire appel à des vrais experts (vraiment indépendants) – ça doit exister en Italie – a constitué un comité de braves gens peu compétents apparemment (et un peu délirants pour certains).
Réaction immédiate de la classe des conventionnels (incompétents et très dépendants du business des vaccins) – qui étaient très fâchés d’avoir été accusés de conflits d’intérêt (avérés) – se sont jetés sur ce nouveau comité en dénonçant son incompétence (également avérée) et ont obtenu qu’il soit démissionné.
« Topple » veut dire »renverser » en français.
Psychodrame donc !
Et avant même que la moindre question scientifique ait été abordée…
Je laisse chacun lire l’article de cette Dr Roberta Villa mais je note que la contestation du nouveau Comité est surtout née (selon le BMJ, ci-dessous) de la présence de deux (selon les vaccinalistes) vaccinosceptiques, c’est-à-dire deux personnes qui avaient exprimé des doutes [ce que je fais tous les jours ou presque] sur la validité des affirmations des supposés experts « conventionnels » vantant les mérites des vaccins obligatoires.
Dit autrement, les conventionnels n’étaient pas gênés par la présence d’experts liés à l’industrie des vaccins dans les précédents comités italiens (comme ailleurs) mais pleurnichent du fait de la présence de réfractaires à la politiques vaccinaliste du précédent comité.
Et le ministre – on voit son intelligence politique car la majorité au pouvoir en Italie (globalement incompétente) est très divisée concernant la médecine des vaccins – a renoncé et démissionné son nouveau comité.
Lamentable !
Une remarque personnelle : pas de science médicale dans cette controverse très politicienne. Il faudrait un comité vraiment indépendant et de vrais scientifiques ; et laisser travailler ce comité !
Je ne sais pas ce qu sera la suite mais je constate qu’après les USA, et une fois digérée la commedia dell’arte qui nous est gratifiée à Rome, un puissant vent de contestation souffle sur les politiques vaccinales dans le monde occidental.
Que va-t-il se passer en France ?
Je soupçonne nos politiciens (de l’extrême droite à l’extrême gauche), totalement incompétents, de remettre à plus tard ces questions pourtant cruciales pour de nombreuses familles intelligentes (critiques).
A tout cela qui est très juste, il faut ajouter le climat (et le non-climat !) politique local.
Je connais très bien l’Italie où je soigne (plusieurs fois par mois), tantôt l’estomac (voir le régime méditerranéen promu par qui nous savons), tantôt les oreilles (Verdi ou Vivaldi à haute dose) tantôt les yeux (partout) et du coup bien sûr l’anima intera.
Il faut savoir (c’est l’un des sujets réguliers avec mes amis là-bas) que la politique nationale n’émeut bientôt plus personne, les italiens étant las de tout ce qui ne cesse de changer et de préférence n’importe comment trois fois par jour.
Toutes les commissions créées pour jauger les politiques vaccinales, notamment celles du covid-19 n’ont eu pour but quasi exclusif que de gêner l’opposition, et en particulier Giuseppe Conte, dont la très rare envergure intellectuelle ferait vite de l’ombre au pouvoir.
Et donc il fut un temps où la sorcière Meloni ne désapprouvait pas une commission un peu baroque. Mais il est bien évident qu’elle se rangera à n’importe quoi, même le contraire si cela peut affermir son pouvoir. Donc ne nous mettons pas la rate au court bouillon, puisque si cela se trouve, le temps d’écrire ce commentaire … tout a changé.
Voilà pourquoi dans toute cette affaire, le plus important là-bas reste systématiquement le choix … de la trattoria. A méditer
Merci de votre témoignage… Et de votre humour !
Les obligations vaccinales sont tout simplement inacceptables dans le contexte actuel.
Pour qu’un vaccin puisse être rendu obligatoire, il faudrait que les conditions suivants soient TOUTES remplies:
1. Le vaccin est stérilisant (il empêche la transmission de la maladie).
En effet, si le vaccin n’empêche pas la transmission, il s’agit d’une obligation de traitement. Or, celle-ci n’est pas prévue pour d’autres produits. Elle est même anti-constitutionnelle dans de nombreux pays.
2. Le vaccin ne provoque pas d’effets indésirables graves connus.
Le principe d’un bénéfice-risque statistique positif n’est pas acceptable éthiquement. Si un risque existe, l’Etat ne peut pas choisir à la place de l’individu car ce n’est pas lui qui vivra avec les conséquences du dommage. De plus, certaines personnes peuvent préféreront risquer la mort plutôt que de subir certaines séquelles à vie.
3. Le patient doit être automatiquement indemnisé en cas d’effet indésirable grave imprévu.
Vu que le risque zéro n’existe pas, si vaccin est obligatoire, la collectivité doit réparer les dommages. La charge de la preuve doit alors être inversée: le fabriquant doit démontrer que son produit n’est pas lié au dommage.
4. La maladie est grave
La létalité doit être importante ou la maladie provoque une invalidité permanente.
5. L’efficacité du vaccin est démontrée.
Le vaccin doit ramener les risques au même niveau qu’une maladie bénigne et sans séquelles. Le fait que le vaccin diminue l’impact sur les coûts de la santé, par exemple en diminuant le risque d’hospitalisation n’est pas recevable: il faudrait alors appliquer les mêmes règles à tous ceux dont l’hygiène de vie pèse sur le système de santé.
6. Il n’y a pas d’autres traitements ou de modes de prévention.
Si le mode de transmission peut être contré par d’autres moyens, le patient a le droit de choisir de faire autrement.
Si un traitement curatif existe, il devra être préféré car il sera ciblé sur un malade alors que le vaccin est imposé à tous.
Ce que j’ai essayé de démontrer en quelques lignes, c’est que l’arbre de décision pour décider d’une politique vaccinale ne requiert aucune expertise médicale ni de connaissance des vaccins mais relèvent de la pure logique et de choix de société.
Le fait qu’un comité soit constitué de novices n’est donc pas choquant.
Par contre, une fois que ces critères de choix sont définis par la population, il faut des experts pour les appliquer et conduire les études suivant les bonnes pratiques (« gold standards ») qui démontrent que les critères sont respectés.
Ainsi, si un produit remplit ces 6 conditions, je ne serai alors pas opposé à ce qu’il devienne obligatoire mais actuellement, je n’en vois aucun dans le calendrier vaccinal qui remplisse ces conditions.
Merci de ce résumé.
Vous avez raison et depuis 2016 (au moment des discussions concernant la Loi d’obligation), nous savons tout ça.
Mais comme pour d’autres problème sociétaux, les gouvernants actuels se moquent de nos opinions (les ignorent) et n’écoutent que leurs experts affidés, c’est-à-dire ceux de l’industrie.
Je discute tous ces aspects sur ma chaîne vidéo [https://secure.tsapublications.com/tsaemdl/order-form/index.html] en donnant des exemples concrets, par exemple très récemment les conflits d’intérêt des Sociétés de pédiatrie… Pas brillant tout ça ; ça finira mal…