Surmortalité cardiovasculaire au Royaume-Uni depuis la Covid-19

Les chiffres parlaient d’eux-mêmes depuis un moment mais les autorités sanitaires britanniques ne voulaient pas y croire.

Mais la réalité est têtue et finalement le constat est évident : depuis 2019, il y a une surmortalité cardiovasculaire chez nos cousins British.

On avait déjà constaté la même chose aux USA mais, ne faisons pas les fiers, la même chose va nous arriver en France.

Quand ?

Quand des statistiques solides (certificats de décès vérifiés) seront publiées en France. Ça prend environ 2 ans de plus que chez nos voisins British…

Une fois les choses admises, on peut essayer de comprendre ; et essayer d’expliquer à des médias curieux.

Voyons comment les chose sont présentées par la British Heart Foundation (BHF, ci-dessous), les autorités sanitaires britanniques n’ayant pas encore eu le courage d’admettre les faits et encore moins de les commenter.

Ils disent « early deaths » car les chiffres concernent les moins de 75 ans. On dit aussi en français « mortalité prématurée ».

C’est encore pire chez les plus âgés mais on a une explication toute trouvée : c’est la faute au virus !

Les moins de 75 ans étant – nul ne le conteste – résistants au virus, il faut trouver autre chose. Ils cherchent !

A mon avis, la surmortalité cardiovasculaire chez les plus de 75 ans s’explique de la même manière que chez les moins de 75 ans : après la 1ère année (2020), le virus est innocent !

Bref, la BHF parle de la pire crise « cardiovasculaire de mémoire d’homme ».

C’est idiot, j’ai connu pire, mais ça donne une idée de degré de panique…

Laissons les chiffres bruts (d’un faible intérêt) et regardons plutôt les tendances. Graphique ci-dessous.

C’est dans ce graphique que gît la panique des autorités, au point de rester muettes.

Depuis 2004 (et bien avant), la mortalité cardiovasculaire diminuait en Angleterre avec certes une atténuation de la pente de la courbe depuis environ 2013.

Ce n’est pas inattendu, toutes les courbes sanitaires optimistes ont une fin.

La flèche rouge oblique (elle est de moi) indique un brusque changement de tendance au moment de la Covid-19.

En 2019, ça diminue encore et brusquement en 2020, la tendance s’inverse.

On a d’abord (en 2020) accusé le virus car on a vite compris que la fameuse Protéine Spike (bras armé du virus) provoquait des crise cardiaques et des AVC.

Et bien sûr, on se disait que grâce aux vaccins on allait maitriser la situation.

Patatras, lors de l’année de vaccination massive (2021), la tendance ne s’est pas inversée mais au contraire aggravée : 2021 est pire que 2020 !

Les plus fins d’entre nous ont immédiatement conclu que ce n’était plus le virus le coupable.

D’autant plus que si le virus avait tué prématurément certains d’entre nous, on aurait dû constater un rattrapage l’année suivante – c’est une règle épidémiologique classique – quand le virus est neutralisé grâce aux vaccins. En effet, ceux qui sont morts prématurément en 2020 ne sont plus là pour mourir en 2021 et les statistiques se corrigent ! Facile à comprendre.

Il se passe donc quelque chose d’étrange en 2021 !

Mais voilà encore pire (d’où l’affolement de la BHF) : la surmortalité cardiovasculaire s’aggrave encore plus en 2022 qui est pire que 2021 !

Ainsi s’explique le commentaire de la BHF : la pire crise de mémoire d’homme !

Les idiots convenus ont vite expliqué ce phénomène par des supposées diminutions de la prise des médicaments protecteurs (pour abaisser le cholestérol, la pression artérielle ou la glycémie) pendant la Covid-19 par les victimes de crise cardiaque ou d’AVC. C’est bien fait pour eux, ils n’avaient qu’à suivre nos bienfaitrices prescriptions.

Cette explication ne repose sur rien : on n’a pas constaté une diminution de la consommation de ces médicaments pendant la Covid.

D’autres plus sérieux ont évoqué la crise du système sanitaire qui est aussi terrible au Royaume-Uni que chez nous. Certes les urgences sont (étaient) encombrées mais, à mon avis, les suspicions d’infarctus et d’AVC sont restées des priorités dans tous les services d’urgence.

Il faut trouver autre chose.

Cette autre chose est évidente mais inadmissible ! Inadmissible pour les vaccinateurs comme pour les dizaines de millions de vaccinés.

Si on accuse la Protéine Spike du virus pour expliquer la surmortalité cardiovasculaire en 2020, que penser de la Protéine Spike vaccinale en 2021 et 2022 ?

Les vaccins antiCovid (ceux à base d’ARN messager notamment) sont conçus pour apprendre aux cellules des vaccinés à fabriquer de la Protéine Spike avec l’intention de stimuler la production d’anticorps dirigés contre cette Protéine Spike.

Ces vaccins sont conçus pour que le modèle (l’ARN messager) soit protégé et robuste ; et ainsi survive le plus longtemps possible chez les vaccinés de façon à produire le plus possible de Protéine Spike le plus longtemps possible et ainsi stimule le plus longtemps possible le système immunitaire des vaccinés.

Mieux que le virus chez certains d’entre nous, mais dangereux !!

Conséquence inévitable : certains vaccinés vont être victimes de la Protéine Spike qu’ils fabriquent eux-mêmes. C’est l’arroseur arrosé…

Dans mon prochain livre (en librairie cet été), j’apporte tous les arguments utiles pour défendre cette théorie.