De la désintégration de l’éthique scientifique et de la médecine scientifique par temps de COVID

Les historiens et les sociologues vont avoir du travail une fois apaisée la crise de la COVID-19.

Chacun ira de sa propre expérience et envergure pour juger des évènements.

On peut parier que nous n’avons pas fini de rire…

Peu importe, on peut espérer que quelques scientifiques et autres médecins vont avoir le courage de sortir de leurs terriers respectifs pour enfin analyser ce qui s’est passé et ce qui se passe encore aujourd’hui sous nos yeux ébahis.

De mon côté, avec l’humilité et la prudence qui me caractérisent depuis des décennies que j’arpente ce terres arides, je me contenterais pour commencer de dire ma stupéfaction face à deux phénomènes qui ne sont pas indépendants :

1) l’effondrement de la médecine scientifique : ce sont désormais les médias, les politiciens et les industriels qui fabriquent la médecine scientifique. J’en suis abasourdi !

Quelques voix intelligentes, par ci par là ; mais bien vite engluées dans le torrent de désinformation que les gouvernants, les médias conventionnels et le réseaux dits sociaux déversent chaque jour qui passe ;

2) la disparition de toute éthique scientifique : où sont donc passées les grandes et belle voix qui naguère faisaient la pluie et le beau temps dans les grandes institutions, ici et ailleurs ?

Ces deux observations (que nul ne saurait nier) me conduisent à une troisième observation/hypothèse car je suis certain que beaucoup voient ce que je vois : les grandes voix se taisent car elles ont peur !

Ainsi la COVID-19 et les gouvernants auront réussi ce tour de force [et c’est la pire de mes observations…] de terroriser le peuple au point que ceux qui devraient s’élever contre l’indicible n’osent plus se faire entendre. Terrés dans leur terriers, les taupes universitaires attendent, frileusement des jours meilleurs. Comme en 40 !

Ne désespérons pas ; la Nature (ou le Bon Dieu, selon ses convictions) a des voies impénétrables pour conduire notre triste humanité.

Une cantate de Bach, une des plus belles, pour s’encourager !