Le point de la pandémie au 30 Octobre 2021 : panique générale et idiotie généralisée !

Au moment où se discute la prolongation du passe sanitaire en France (utilité sanitaire, légitimité scientifique, manœuvre politicienne, idiotie caractérisée, panique feinte ou réelle…), l’examen de la situation épidémique s’impose.

Auparavant, on peut se demander pourquoi cette panique (presque) immédiate des gouvernants et des académiciens appointés quand une faible augmentation (peut-être une simple fluctuation) des nouveaux cas dans certains pays d’Europe Occidentale survient.

Plusieurs remarques :

1) si on cessait de faire des PCR à tort et à travers et qu’on se contente de compter les cas détectables par la clinique – comme on fait habituellement avec les flambées grippales ou de gastroentérites – on ne verrait pas grand chose ;

2) le nombre de décès reste très bas en France et en Europe Occidentale, y compris au Royaume-Uni où pourtant le nombre de cas (4ème vague interminable) a beaucoup augmenté ; mais diminue maintenant (29/10) ce qui reste à confirmer ;

3) l’état de délabrement du système de soin est tel ces jours-ci que la moindre poussée de bronchiolite chez les bébés affolent les directions des hôpitaux bien que cette sorte d’évènements ne puissent être considérés comme surprenants à cette époque de l’année ;

4) selon mes « retours personnels », ce délabrement n’est pas une illusion d’optique : beaucoup de salles d’opération sont fermées (faute de soignants) retardant des interventions qui devraient attendre le moins possible (ablation de cancers) ; les délais pour les résultats d’une biopsie « banale » sont extravagants (faute de professionnels compétents) retardant d’autant les traitements post-chirurgicaux (radiothérapie, chimiothérapie)…

5) telle est probablement l’explication du vent de panique qui souffle chez les gouvernants ; jusqu’à justifier la perpétuation du passe sanitaire !

Sur le plan épidémique, soit on examine exclusivement la situation en France, et l’analyse est simple : tout est calme… Sauf à interpréter quelques frémissements comme des catastrophes à venir inéluctables. La catastrophe qu’ils craignent, on l’a compris, est l’effondrement du système de soin !

On s’était déjà lourdement trompé avec la 4ème vague qu’on estimait « tragique » et nécessitait le passe sanitaire et une obligation vaccinale déguisée.

Alors que cette 4ème vague a été bénigne.

Sauf à attribuer la faiblesse de cette 4ème vague à la mise en place du passe sanitaire ; ce qui ne peut convaincre que des naïfs puisque cette faiblesse était visible avant que la vague de vaccination induite par le passe sanitaire ait pu avoir un effet épidémiologique significatif.

Soit on compare les situations dans divers pays et il faut une bonne connaissance de ce qu’est une épidémie, de la vie des virus et de la physiologie du système immunitaire humain.

L’erreur à ne pas commettre serait de penser que la vaccination joue un rôle significatif dans l’évolution de la pandémie.

A mon avis, les vaccins ne sont pas des acteurs importants de la pandémie.

Voilà une idée que ne peuvent admettre les gouvernants et les académiciens. C’est la pierre angulaire de leur raisonnement et de leur politique, ici et ailleurs.

C’est ce que j’appelle une « idiotie généralisée » !

Malheureusement, une fois écartées les illusions et les préjugés (non scientifiques), force est d’admettre que nous n’avons aucune évidence solide que ces vaccins antiCOVID sont efficaces et donc susceptibles [contrairement aux confinements répétés] d’influencer l’évolution de la pandémie :

1) Pas d’essai clinique randomisé en double aveugle certifiant cette efficacité !

2) Recrudescence de la flambée dans des populations fortement vaccinées (Israël, Singapour, USA, Royaume-Uni…) !

Pas d’explication autre que « vaseuse » (non scientifique et non documentée sérieusement) pour expliquer ces recrudescences si on fait l’impasse sur l’explication la plus simple (quoique impensable pour nos élites) qui est que ces vaccins [ceux d’ailleurs et ceux d’ici] sont inefficaces.

Si on admet cette hypothèse simple [dans les sciences de la vie, la théorie la plus simple est souvent la meilleure] que les vaccins sont inefficaces, le paysage s’éclaircit et on peut reprendre sereinement l’analyse des situations épidémique dans différents pays

En commençant par une forte évidence : la Russie n’est pas l’Allemagne qui n’est pas la France qui n’est pas la Pologne ou la Roumanie…

Chacun de ces pays (je laisse de côté l’Asie et l’Amérique du Sud) a une histoire spécifique avec un calendrier spécifique, des interventions sanitaires spécifiques et surtout des populations spécifiques qui ne répondent pas d’une manière similaire à l’exposition au virus et et aux mesures sanitaires.

La population russe est en mauvaise santé par rapport aux britanniques qui sont eux-mêmes en mauvaise santé par rapport aux méditerranéens, etcétéra…

A à la fin du jour (« at the end of the day », comme disent nos chers cousins d’outre-manche), une fois tenu compte des spécificités de chaque zone géographique, nous serons tous plus ou moins à égalité face au virus…

Et pour finir, aimez-vous les uns les autres…