Épidémie de coqueluche en Europe : faut-il s’inquiéter ?

« La coqueluche est une maladie bénigne de l’enfance » m’avait-on appris pendant mes études de médecine…

Dans certaines familles nombreuses, on faisait exprès de mettre les enfants bien-portants avec les malades afin que tout le monde ait la maladie en même temps et d’en être débarrassé ; parce que, disait-on, la toux du coquelucheux était bruyante et durable.

Aujourd’hui encore, une toux « bronchitique » qui dure plus de 5-6 jours doit faire penser – y compris chez l’adulte – à une récidive de coqueluche et à la prescription d’antibiotique ; puisque l’agent de la coqueluche est une bactérie sensible aux antibiotiques usuels.

Dans ces conditions – les nouvelles générations étant mieux nourris (en théorie) et moins fragiles que les anciennes – pourquoi les autorités sanitaires s’affolent dès que quelques cas de coqueluche sont diagnostiqués dans nos pays ?

Et les médias [ci-dessous un article du quotidien LE MONDE le 18 Mai 2024] d’en faire des articles « vedettes ».

Chacun pourra noter les chiffres ridicules [quelques milliers de cas pour une population Européenne qui voisine les 500 millions] rapportés par le journaliste.

Il suffit de comparer avec la COVID pour comprendre que ce journaliste est un peu « simplet ».

Mais c’est un perroquet qui dit et redit ce que les sommités gouvernementales lui disent de dire… Indépendance des médias, vous avez dit ?

Je passe les commentaires encore plus ridicules de l’épidémiologiste de service [l’inénarrable Antoine Flahaut émigré à Genève] qui explique qu’avec une maladie aussi contagieuse, il faut des couvertures vaccinales proches de 100% et des rappels vaccinaux à répétition (tous les dix ans selon l’artiste…).

Je ne commente pas ici le concept de « couverture vaccinale » qui n’a aucun sens pour un scientifique normalement constitué, espèce rare j’en conviens.

Je ne vais pas faire un long discours sur cette maladie et son vaccin [qui a fait l’objet du Livre 4 de la Collection Vaccins & Société ; et chacun peut s’y reporter s’il a encore la force de travailler un peu…] mais poser quelques questions.

La première question évidente : qu’est-ce que ça nous dit, cette affaire tragique de coqueluche, de l’évolution de nos sociétés ? Il y faudrait 300 pages d’analyse sociologique (voire politique) pour analyser et comprendre ce phénomène. Je m’abstiens car je suis sûr que beaucoup de visiteurs de ce blog ont leurs idées à ce propos.

La deuxième question (plus prosaïque) concerne la problématique médicale soulevée par cette « forte augmentation de la coqueluche » avec deux sous-questions : 1) les autorités sanitaires et leurs experts analysent-ils sérieusement cette sorte de résurgence ? Par exemple, les malades ont-ils été vaccinés ? Ou bien, pourquoi les « zones infectées » sont aussi vite circonscrites ? Ou bien encore : quelle bactérie est en cause dans chaque « zone infectée » ? Est-ce la même Bordetella pertussis (c’est le nom de la bactérie) dans chaque zone infectée ?

La troisième question, évidente : le vaccin est-il utile ? Efficace ? Avons-nous des essais cliniques sérieux le démontrant ? Avons-nous une bonne idée des effets indésirables de ce vaccin et du rapport bénéfice/risque ?

On trouvera des réponses dans le Livre 4. Je laisse une piste : le gentil Camille Locht – expert reconnu du vaccin contre la coqueluche – n’en dit que du mal ; mais [tragique conflit d’intérêt !] il « possède » un brevet pour un nouveau vaccin qui devrait (l’espère-t-il) succéder à l’actuel ; et n’attend que le moment de célébrer sa découverte mirifique…

J’en viens maintenant à la question du titre de cet article : faut-il s’inquiéter ?

Dit autrement : pourquoi les autorités et les médias essaient-ils de nous inquiéter ? Qu’attendent-ils de nous ? Que nous nous précipitions au vaccinodrome ? N’ont-ils pas compris que leur politique vaccinaliste antiCovid a suscité un très fort scepticisme dans nos sociétés ? Et pas seulement à propos des vaccins antiCovid ? Mais à propos de la médecine des vaccins.

Une forte proportion de la population (non décérébrée et qui donc néglige les « séries » télévisuelles et autres) a compris que la médecine des vaccins n’était pas scientifique.

Ce scepticisme croissant est assez catastrophique pour les gouvernants et les soignants conventionnels car cela remet en question toute leur politique sanitaire (l’actuelle, la précédente et la suivante)… Mais c’est une autre affaire… Qui va nous occuper quelque temps !