Une nouvelle vague de Covid-19 à la fin de l’été ? Faut-il avoir peur ?
Depuis décembre 2019, les infectiologues ont pris l’habitude d’être sur le devant de la scène.
L’absence de nouvelle vague de Covid-19 évidente en cette fin de 2023 les rend moroses .
Trois ans c’est long pour ceux qui ont dû les supporter (pas dans le sens de « supporter » des équipes de foot, on m’a compris) mais eux ça les a rendu « addicts », comme disent les jeunes.
On essaie désespérément d’attirer l’attention, encore et toujours, avec d’autres maladies infectieuses gravissimes et leurs inéluctables vaccins miraculeux : retour de la rougeole, espoir d’éradication de la polio dite « sauvage », arboviroses (dengue) et leurs moustiques-léopards, bla bla…
Mais voilà, ils annoncent, tout émoustillés, un nouveau mutant covi-19 qui, selon nos prodigieux prédictologues – qui ne cessent de se (et nous) tromper – pourrait faire notre malheur cet hiver et peut-être dès l’automne.
Faut-il avoir peur ? Faut-il se précipiter chez le vaccinologue ?
C’est un nouveau métier confié, bien qu’il s’agisse d’un acte médical, à des non médecins ; et pas que des pharmaciens. Je désapprouve !
Revenons à notre nouveau mutant qui s’appelle BA.2.86 !
Sa caractéristique principale est d’avoir de nombreuses (plus de 30) mutations notamment sur le gène de la Protéine Spike et qu’il pourrait échapper à nos défenses immunitaires, qu’elles soient naturelles (et dues à une infection antérieure) ou qu’elles soient postvaccinales.
Pour le moment, il y a deux types de réaction : ceux qui s’affolent et donnent l’alerte (et invitent déjà à porter le masque) et ceux qui restent plutôt calmes tout en manifestant une certaine inquiétude.
Je donne un exemple daté du 24 Août à propos du 1er type de réaction (ci-dessous). C’est un site américain très fréquenté par les médecins.
D’autres sont plus modérés, par exemple (ci-dessous) un article publié dans la revue britannique NATURE le 21 Août 2023.
Je passe les détails de l’argumentaire mais, grosso modo, il est peu probable, bien qu’il diffuse rapidement dans tous le continents, que ce BA.2.86 soit très méchant.
Finalement, le CDC (Center for Disease Control) américain reste lui-aussi modéré dans son pessimisme (ci-dessous).
Outre les consignes habituelles [faites-vous vacciner] – quoiqu’on se demande avec quoi – les recommandations sont plutôt basiques (ci-dessous).
Que faut-il penser de tout ça ?
Ou plutôt, qu’est-ce qu’un scientifique peut tirer de tout ça ?
Réponse : si on laisse le sentimental et le subjectif de côté, nous avons une belle opportunité de vérifier la théorie disant que plus un virus respiratoire mute et moins il est dangereux.
C’est une théorie classique contre laquelle je n’ai aucun argument. Je demande à voir.
Si la Covid-19 continue à évoluer comme elle l’a fait au cours des 3 dernières années – je publierai prochainement un livre pour en donner un résumé – le BA.2.86 ne devrait pas être bien méchant.
Je ne vois aucune raison pour le moment de se précipiter chez le vaccinologue !
Quant aux avis et alertes de nos experts (y compris ceux des ministères), ils sont d’un faible intérêt !
Quant à ce que racontent les médias [TOUS les médias], vous savez ce que j’en pense. Apparemment, les grands médias n’ont toujours pas recruté des rédacteurs compétents sur les questions de santé…
« théorie disant que plus un virus respiratoire mute et moins il est dangereux. »
théorie fausse cf https://twitter.com/C_A_Gustave
Si c’est Gustave qui le dit…
C’est notre système immuniaire qui s’adapte mieux, car il a déjà rencontré le virus, ce qui en fait un virus moins dangereux. Mais sur quelqu’un qui n’a jamais rencontré le virus, le virus muté n’est pas moins dangereux.
A confirmer par des virologues.
Le virus mute pour s’adapter à une population. Ce n’est pas un agent secret !
Il mute pour être moins dangereux ; et c’est valable pour une première ou une énième exposition.
On n’apprend pas grand chose avec votre post. Pouvez-vous être plus précis ?
Ma compréhension de la « théorie » est la suivante:
– contrairement aux bactéries, les virus ont besoin d’un hôte pour se reproduire.
– les virus à ARN mutent rapidement à cause des erreurs de copie lors de leur réplication.
– le corollaire selon Darwin, c’est que les versions les plus contagieuses prennent le dessus.
Certes une version plus contagieuse et plus dangereuse pourrait prendre le dessus mais il y a deux obstacles:
– si votre état de dégrade rapidement, il est moins probable que vous fréquentiez des lieux bondés comme des boites de nuit pour le transmettre en masse.
– détruire en priorité les cellules des organes vitaux n’est pas le meilleur moyen d’avoir une nombreuse descendance: ça s’appelle scier la branche sur laquelle vous êtes assis.
Bien sûr, j’ai forcé le trait et c’est bien plus compliqué que cela. Par exemple, il faudrait aussi tenir compte de la pression sélective de l’immunité acquise. Il y a aussi la durée d’incubation qui s’est réduite, etc.
Au fait, le dernier variant à la mode, est JN.1 (BA 2.86.1.1), sous-variant de BA 2.86. Les symptômes sont les mêmes que son grand-père.
Je vous souhaite un bon rappel vaccinal avec la protéine S modifiée de la souche XBB 1.5 qui est apparue en janvier 2023.
Décidément les virus aiment la « fast fashion », les vaccins sont démodés en 1 mois !
Pas très clair !
Des nouvelles du médecin luxembourgeois (en fait français) Benoît Ochs, celui qui avait alerté en 2021 sur les D-dimères anormalement élevés (+ de 3000) de certains de ses patients vaccinés (une trentaine) :
« Mis en accusation et condamné dans un premier temps pour ses propos par la justice du Luxembourg, avant d’être rétabli dans ses droits de praticien de santé, il reste plongé au cœur d’une bataille juridique.
En effet, lors de sa première condamnation, le docteur Ochs a été confronté à un juge qui ne s’est pas privé de le qualifier publiquement de « complotiste », déclarant ne pas vouloir lire le dossier. »
https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/abandon-du-soin-medical-effets-vaccins-docteur-benoit-ochs
Pour apporter la contradiction, contrairement au juge luxembourgeois, voici ce qu’en disait l’AFP :
https://factuel.afp.com/http%253A%252F%252Fdoc.afp.com%252F9P83D4-1
Le Docteur Ochs ne connaît pas le Docteur de Lorgeril ? J’ai du mal à y croire !
Bonjour,
Le débat est trop compliqué pour moi, je voulais juste poser une question.
Est-il possible que nous ayons en nous un « stock » de virus qui nous laissent vivre tranquillement, mais, suite à un « choc »: coup de froid, coup de chaleur, émotion violente…ils passent à l’attaque et nous voici aussitôt avec tous les symptômes de la grippe « classique » et malades pour plusieurs jours?
Au cours de ces jours nous pouvons contaminer nos proches…
Merci de bien vouloir me répondre.
Que nous soyons habités par une multitude d’agents pathogènes neutralisés par notre système immunitaire et par notre microbiote est un fait acquis.
Que le réveil d’un de ces virus – par exemple celui de la varicelle qui provoque le zona – ne veut pas dire que les malades du zona transmettent le virus de la varicelle.
« …la théorie disant que plus un virus respiratoire mute et moins il est dangereux. »
Il y a aussi celle qui dit que plus un virus se répand vite, moins il est mortel. En effet, il faut des malades vivants pour sa transmission.
Exact !
Nous allons vérifier !
Ca n’a d’importance que pour les affections extrement lethales … pour lesquelles le taux de deces limiterait la transmission (et donc affecterait la selection genetique). Ca n’est pas du tout le cas pour le Covid …
Cet argument ne tient pas.
Quel argument ?
Celui de dire (pour la Covid19) que plus le virus se repand vite, moins il est mortel. La pression de selection genetique qui resulte de cet effet n’a un impact que si le virus ne trouve plus assez d’hote a cause de la lethalite.
C’est tres tres loin d’etre le cas pour la Covid.
Je crois vous comprendre.
De mon côté, je ne discuterais que la méchanceté du virus en relation avec les nouvelles mutations, pas sa circulation.
En effet, méchant ou pas, il a intérêt à circuler pour mieux survivre.
Ou plutôt, les mutants qui circulent mieux prendront l’avantage sur ceux qui circulent moins bien et sur ceux qui tuent leurs hôtes. Restons Darwinien !
Si un virus cherchait à diffuser le plus vite possible, il ne voudrait pas tuer ses hôtes, ce qui serait improductif (et une autre condition de sa survie). Bien sûr, les virus ne sont pas doués de volonté ou d’intelligence, néanmoins, ils fonctionnent comme s’ils l’étaient. Chez eux aussi, bêtise et méchanceté sont liées. Cela dit, ceux-ci ne sont pas si bêtes, car ils peuvent rester cachés très longtemps, au contraire des coronavirus qui circulent partout. Deux stratégies différentes.
Ça donne le tournis !
Il manque l’autre partie de l’équation: quel est le degré d’échappement de ce variant à notre immunité adaptative ?
Car même s’il devait être plus aggressif, si certains épitopes subsistent et permettent une réponse immunitaire cellulaire, cela peut être suffisant pour éviter une forme grave.
Nous aurions alors l’équivalent d’une forte grippe avec beaucoup de personnes alitées durant 7-10 jours mais très peu d’hospitalisations en dehors des goupes à risque.
Qu’en pensez-vous ?
La théorie veut que les mutants successifs soient de moins méchants en général. Évidemment l’état du système immunitaire de chacun peut influencer la réponse clinique.
La théorie illustre une généralité.
À force de vacciner avec des produits issus des nouvelles technologies ARNm ou génome viral recombiné, n’y a-t-il pas un risque de voir un jour apparaître un méchant virus mutant ? À ce propos, y a-t-il des nouvelles des enfants ayant fait une hépatite au printemps 2022 ? Un lien a-t-il été fait avec l’adénovirus vaccinal ?
Chaque mauvaise nouvelle divulguée est aussitôt dissimulée.
Comment voulez-vous que je suive ?
https://www.jwatch.org/na56160/2023/06/13/likely-cause-severe-hepatitis-young-children-discovered
non accessible pour les non inscrits. Vous avez la solution ?
Si on faisait un vaccin ARNm antivariolique, peut-être. Dans le cas des vaccins anti-covid, le « méchant virus mutant » s’attaquerait aux vaccinés, puisque c’est dans leur corps qu’a lieu la sélection, au fil des doses. C’est Martin Blachier, qui pour le coup a été très bon, qui l’a remarqué le premier dans une dépêche Reuters.
https://www.liberation.fr/checknews/est-il-vrai-comme-laffirme-martin-blachier-quomicron-touche-davantage-les-vaccines-que-les-non-vaccines-20211216_OHOCR3LAJBD5LOQK5LTIXWY7LA/
Ce graphique, réalisé par Martin Zizi, résume le problème :
https://twitter.com/MartinZ_uncut/status/1681354117695021056
Intéressant !
Merci de me venir en aide, j’ai vraiment le tournis ! Est-ce que cela viendrait confirmer que la théorie de la sélection Darwinienne appartient au milieu domestique ?
Milieu domestique ?
Milieu domestique ou artificiel, étant donné que la vaccination n’est pas naturelle.
D’accord avec vous. Il faudrait toutefois aussi tenir compte des nombreuses infections naturelles qui modifient le profil immmunitaire de chacun (ce que les experts de plateau ont appelé immunité hybride).
Et vu que plus de 90 % de la population a eu au moins une Covid malgré la vaccination, les vaccinés jamais infectés sont plutôt rares ?
Quasi inexistant, les vaccinés non infectées (voire plusieurs fois).
Vous en connaissez, vous, des vaccinés qui n’ont pas eu une ou des infections?
Mais ils ont eu des formes sans gravité (même celui qui en est mort, c’était une forme légère, grâce à la vaccination multiple).
Pourquoi avec un vaccin ARN antivariolique peut-être et pas avec un anti covid ? Est-ce une histoire de réservoir du virus, qui est seulement humain pour la variole ?
Le coronavirus covi-19 est lui-aussi exclusivement humain.
Alors est-ce que cela est lié au fait qu’avec la variole, il n’y a pas de porteur sain ?
Peut-être !
Sorti en juin – mais le pré-print était sorti en 2021, je crois.
Et l’élevage de vison pour le Marseille 4.
De quoi parlez-vous ?
Dans le cas du vaccin anti-covid, le virus mutant serait le résultat d’une pression de sélection chez les vaccinés, tandis qu’avec un vaccin ARN contre le monkeypox, il y a un risque de réapparition de la variole (un virus souvent mortel) par recombinaison génétique.
La recombinaison génétique, c’est ce que craignait Christian Vélot avec les vaccins anti-covid. Pourquoi est-elle plus à craindre avec les vaccins anti- Monkeypox qu’avec les vaccins anti covid ?
mutation et recombinaison sont deux choses différentes.
C’est bien ce qui me semblait avoir compris : les cas d’hépatites chez des bébés au printemps 2022 sont-ils arrivés suite à une recombinaison génétique avec l’adénovirus vaccinal ?
La variole humaine (celle qui se trouve dans les vaccins en stock) est beaucoup plus dangereuse pour nous qu’une monkeypox ou le covid que minet a attrapé en même temps que nous. Une vaccination antivariolique de masse serait de la folie.
un aspect particulièrement alarmant de cette époque est que les autorités françaises, anglaises, allemandes, etc, se tournent vers la FDA et l’OMS pour décider ce qu’il faut faire – en Europe, on ne pense pas !
Il est vrai que la FDA est depuis 60 ans la courrois de transmission de l’industrie pharmaceutique, et donc à même de guider le monde en matière de santé.
Ce centralisme (ce suivisme ) est déjà là, et c est du pain béni pour l’industrie pharmaceutique (et pour les autres puissances économiques).
Un nouveau centralisme se met en place, celui du traité sur les pandémies , qui donne à l OMS (groupe bill gates ) le pouvoir de décider pour tous les pays membres –
Le jour qu’ils choisiront , des tests deviendront obligatoires et feront jaillir du neant des millions de malades qui s’ignorent et qui devront garder la chambre.
(Ça permettra peut etre de faire baisser les taux d’intérets.)
Comme vous le savez si vous m’avez lu au cours des 15 dernières années au minimum, ce n’est pas nouveau !
Ce qui est nouveau (depuis la Covid), c’est que ce qui était dissimulé était devenu tellement évident que même le citoyen Lambda ne peut plus l’ignorer.
Ainsi comme entre 1941 et 1945, chacun peut choisir son camp : côté collabo ou côté résistance !