L’industrie des vaccins « sur une corde raide »…

C’est dur d’être un industriel des vaccins dans les systèmes de santé contemporains, notamment français !

Restons français, ça me simplifie l’exposition du probème.

Il est actuellement demandé à cette sympathique industrie de produire rapidement un vaccin antiCOVID efficace et qui ne soit pas trop toxique.

Ça fait beaucoup d’exigences pour une industrie dont l’objectif principal n’est pas de rendre service à l’Humanité mais de générer des profits. Ce n’est pas une critique, c’est une évidence : faute de profits, pas de survie !

Contrairement aux galimatias que nous servent régulièrement les politiciens. Peu importe, peut-être peut-on faire les deux en même temps : servir l’Humanité et s’enrichir ?

Les politiques (qui ne comprennent rien à la médecine des vaccins) pensent que, pour que leurs économies nationales ne s’effondrent pas sous les coups d’une concurrence déloyale, un (ou des) vaccin(s) antiCOVID sont désormais indispensable(s).

Le problème n’est pas (on l’aura compris) de sauver de vies mais de rassurer les travailleurs et les entrepreneurs afin que les économies marchandes se remettent en route (au travail) à pleins poumons et produisent les objets et les richesses indispensables au bon fonctionnement de nos sociétés complexes.

Quelles que soient les procédures scientifiques et médicales pour démontrer l’efficacité et l’innocuité de ces nouveaux vaccins [pour un docteur niaiseux comme moi, c’est le principal], un problème crucial pour les industriels des vaccins c’est en outre de produire suffisamment de doses de vaccins pour couvrir une demande qu’ils espèrent « astronomique ».

La demande viendra de toute la Planète commerciale et industrielle, selon ces industriels et les politiques qui travaillent avec eux la main dans la main ; et il ne servirait à rien d’avoir un vaccin si on ne dispose pas de nombres de doses suffisantes pour couvrir les besoins...

Pour fabriquer les centaines de millions de doses de vaccins, de qualité (pour assurer l’efficacité) et non nocives (pour assurer l’innocuité), il faut de la haute technologie, des techniciens et des ingénieurs hautement qualifiés et des formidables usines.

Il faut donc des investissements considérables ; et le temps presse car on ne peut pas attendre que les prototypes vaccinaux soient prêts pour déjà construire les usines et recruter les personnels. Ce serait trop de temps perdu et les concurrents en profiteraient.

Et si les prototypes de vaccins tardent à être validés par les autorités sanitaires, et tardent les mises en fabrication, les investissements auront été en pure perte.

Et si, dès les premières injections dans tel ou tel pays, il s’avère qu’une certaine toxicité apparaît et que les citoyens refusent de se faire vacciner, qui paiera les invendus, que ferons-nous des stocks et qui remboursera les investissements pour des usines inutiles ?

Bref, tout ce bel argent investi dans ces mirifiques projets commerciaux est à grand risque de perte !

Certes, on fait pression pour que les autorités sanitaires conniventes simplifient les procédures de validation, on fera tout pour faire croire que les vaccins sont efficaces (en se contentant de paramètres de substitution et en promettant qu’on « fera mieux la prochaine fois ») et on essaiera de minimiser les inéluctables effets adverses.

Sera-ce suffisant pour assurer un business florissant ?

Les industriels sont volontaristes mais pas complètement fous.

Ils veulent que les politiques [qui sont aussi très intéressés au succès de l’entreprise] partagent les risques. C’est normal !

Pour un politique, prendre un risque financier, c’est faire crédit avec l’argent de l’État !

Ça ne coûte rien aux politiciens eux-mêmes qui donnent (ou prêtent) d’une main l’argent des contribuables et, d’une autre main, peuvent acheter quelques parts du capital des industries qu’ils veulent assurer (au sens propre du terme) et protéger ou au moins rassurer. Ils peuvent perdre cet investissement certes mais ils peuvent gagner gros et finalement ça dépend beaucoup d’eux puisqu’ils participent directement à l’entreprise vaccinaliste.

Il y a bien sûr des exceptions, c’est-à-dire des « blanches colombes » parmi les politiciens !

Ainsi s’expliquent, au moins en partie, les actuelles outrances industrielles, politiques [et bien sûr médiatiques puisqu’aux ordres des précédentes…] à propos des vaccins antiCOVID à venir.

S’il leur venait l’idée de rendre ces vaccins obligatoires, et à voir ce qui se passe à propos des masques, je crains que cette belle aventure industrielle se termine avec des barricades