Télémédecine et consultation dite « virtuelle » en cardiologie & nutrition après la COVID-19
Nous vivons une époque « formidable » [je laisse de côté toutes les formes de Barbarie politiques, sanitaires et militaires auxquelles nous sommes soumis (depuis deux ans) ou auxquelles nous assistons depuis une semaine…] car les périodes de crise sont souvent des périodes de transition vers un « nouveau monde ».
Ce nouveau monde n’est pas forcément très sympa mais, soyons optimistes, il peut laisser émerger des progrès significatifs.
Nos amis américains sont, comme d’habitude, les premiers à sonner le gong (comme les bouddhistes disent ; et pas les boxeurs).
Ci-dessous le titre d’un article paru dans le journal officiel de la Société Européenne de Cardiologie ; ce qui indique que les plus conventionnelles et académiques sommités Européennes (en médecine) partagent ce point de vue.
En effet, la COVID-19 a précipité une évolution des pratiques médicales qui, pour nous français en cette belle année 2022, pourrait avoir de l’importance.
De quoi je parle ?
Vulgairement parlant, de télémédecine !
On dit aussi « consultation virtuelle » (comme dans l’article américain ci-dessus) ou visio-entretien ou autre chose ; mais le principe est que grâce aux nouveaux moyens mis à la disposition des praticiens et des familles (SKYPE et ZOOM par exemple), il devient possible de mettre en place des sortes de « consultation à distance » ou « distancielle » ou « non présentielle ».
C’est un grand progrès à condition d’être bien utilisé !
Cela ne peut pas se substituer totalement à une consultation en présentielle puisque le médecin doit [je reste dans le domaine exclusif de la cardiologie dans ce paragraphe] au minimum ausculter son patient et aussi enregistrer un électrocardiogramme et souvent un échocardiogramme.
Toutefois, dans de nombreuses circonstances, une consultation virtuelle peut être très utile.
Par exemple, discuter avec un médecin expert quand on a des symptômes (inquiétants ou pas) peut conduire à aller (ou pas) consulter aux urgences plutôt que d’attendre plusieurs jours (voire semaines) une consultation en présentielle en se morfondant à la maison.
Les « contacts virtuels » avec les médecins du SAMU par téléphone sont évidemment très utiles mais sont une forme (dégradée) de ce type de consultation virtuelle.
Autre exemple : après une consultation ou un évènement clinique [alors qu’on a accumulé un dossier médical conséquent], il peut s’avérer utile (voire salvateur) de présenter à nouveau ce dossier pour avoir un suivi ou pour avoir un second avis.
Souvent, dans ces cas, on peut transmettre via Internet les éléments d’un volumineux dossier que le médecin (ou l’expert) pourra consulter depuis son bureau tout en se faisant préciser quelques éléments du dossier grâce à la consultation à distance.
Selon nos collègues américains de la Cleveland Clinic (une prestigieuse institution médicale), ces nouvelles pratiques (je passe les détails, notamment les aspects commerciaux et sanitaires) ont été très importantes pendant la crise de la COVID-19 [confinement, distanciation pour raisons sanitaires…] en permettant la création de nouveaux types de liens « humains » entre les praticiens et les familles.
Pouvoir exposer ses inquiétudes à un médecin (qui prend le temps d’écouter) et montrer ses documents médicaux à un œil expert constituent des progrès formidables.
Hors COVID-19, dans un pays comme la France où les déserts médicaux s’étendent inexorablement, cette sorte de télémédecine pourrait être une sorte de révolution.
Certes, il faudra surmonter (ou contourner) une multitude de barrages institutionnels et corporatistes !
Mais les collègues américains montrent le chemin…
Admettons que la téléconsultation soit un plus.
Je ne pourrais jamais oublier ce jour, ou en plein confinement et pour mon épouse, après avoir passé plusieurs coup de fil au 15.
Nous avons eu un médecin en téléconsultation. Pour un « rester chez vous » , un « c’est normal ».
J’ai ensuite passé 2 heures au téléphone à chercher un médecin qui pourrait nous accueillir.
Ce médecin finalement trouvé, en prenant les mains de mon épouse, a compris que c’était grave et a appelé les pompiers en urgence.
Je n’ai aucune idée de ce qu’il a vu, ou senti ou même ressenti en prenant ces mains.
Mais un mois plus tard à la sortie d’hôpital de mon épouse, j’ai revu ce médecin. Et je l’ai remercié d’avoir sauvée mon épouse.
Il m’a alors dit, » non c’est vous qui l’avez sauvée en me l’amenant » .
Comme quoi, tout est relatif.
Mais surtout il ne faut jamais penser qu’il existe des solutions miracles. Tout est important.
Et le « contact » humain a de multiple formes qui sont toutes importantes, voire essentielles.
Je précise que sans cette consultation, l’hôpital a confirmé que mon épouse serais décédée.
Le médecin hospitalier ayant dit a mon épouse: » Vous vous en êtes sortie en passant par un trou de souris »
J’ai donc la téléconsultation en travers de la gorge.
Bien sûr, je sais, il sera toujours facile de trouver l’exemple inverse.
Comme quoi, tout est relatif.
Je ne préconise pas les téléconsultations pour les urgences quoique celles du SAMU puissent être très utiles.
Je préconise seulement les entretiens pédagogiques soigneusement préparés…
Ce n’est pas clair…
channel new asia, article recent, les statines étaient meilleurs que le sport et un regime pour protéger contre le cholesterol… https://cnalifestyle.channelnewsasia.com/wellness/how-lower-high-cholesterol-levels-medicine-diet-exercise-304936
Pourquoi perdez-vous votre temps avec de telles niaiseries ?
Et faire perdre le temps des autres…
bonjour
lorsque l’on tape sur google, covid + statine, il ressort plein de « sites » expliquant que les statines protègerai du covid.
Si j’ai fait cette recherche, c’est parce qu’au contraire, les gens que je connais et qui ont fait une forme grave prenaient tous des statines. Alors que les anciens qui n’en prenaient pas n’ont pas fait de formes graves.
Bien sûr cela n’a aucune valeur, mais cela m’a interpelé.
Avoir un cholestérol bas (ou abaissé par un médicament) fragilise le système immunitaire.
Tout ce qui se raconte sur les statines par des investigateurs dont l’indépendance n’est pas garantie ou qui n’ont pas une expertise avérée est sans intérêt.
Même raisonnement avec les vaccins !
Il faut choisir : soit je suis indépendant et je suis crédible ; soit je ne suis pas indépendant et je la « boucle »…
Merci
J’ai ma réponse.
Ma réflexion ( aucune base scientifique )
baisse du cholestérol entraine
– baisse de production vitamine D
– baisse de la coenzime Q10 ( lien avec des télomères + long )
Donc faire baisser son cholestérol c’est grignoter un peu plus son espérance de vie.
Merci encore pour votre réponse.
Mais Merci encore plus pour votre alerte sur les statines.
J’ai arrêté d’en prendre en 2017, contre l’avis de mon cardiologue. mes douleurs dans les jambes ont disparues. Je ne boite plus.
Ma forme physique s’est grandement améliorée.
MERCI MERCI
Pour info aux amateurs, une fiction (pas tant que ça) sur la chaine « Histoire », 3 saisons de »https://bullesdeculture.com/charite-en-guerre-television-critique-avis-serie-top-bdc/
à voir, très instructif.
Magnifique discours de François Sureau à l’académie Française ! Brigitte Macron n’apprécie guère…
https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&url=https://mobile.twitter.com/france_soir/status/1499839717591891969&ved=2ahUKEwjS14P2wq32AhUEJBoKHSf3C-4Qo7QBegQICBAB&usg=AOvVaw0MjwpvgOq_jY389485kAPV
Et voila pour se surveiller et informer son cardiologue :
Kardia Mobile Appareil ECG Miniature
https://www.cardiodepot.fr/s/17779_295325_kardia-mobile-appareil-ecg-miniature-connecte-alivecor?part=googleMC&part=ss-shopping-fr&gclid=EAIaIQobChMIjsHpss-s9gIVWI9oCR3ITAYYEAYYASABEgJmvvD_BwE
Gadget ou outil intéressant ?
Ce peut être un outil très intéressant mais je ne connais pas cet appareil précisément.
Tout dépend ce que l’on veut en faire…
En cardiologie, on utilise de plus en plus les « montres connectées » pour identifier des épisodes de fibrillation auriculaire (et décider d’un traitement anticoagulant). C’est plus pratique, si c’est bien utilisé qu’un Holter sous-cutané.
Problème : le coût ! Autour de 300€… Mais ça reste une jolie montre !
Ce midi, par hasard deux convives souffrant d’arythmie (ayant nécessité intervention) m’ont présenté les deux appareils : le Kardia et la même fonction sur Apple watch. N’étant pas du métier je n’y ai vu aucune différence au niveau de la qualité des tracés.
Il existe un modèle plus perfectionné Kardia Mobile 6L
https://kardia-medical.com/kardia-mobile/
Quel miniaturisation !
Très intéressant.
Merci
« ’un Holter sous-cutané. »
Il me semble qu’il y a aussi des Holters supra-cutanés.( Je parierais que c’est plus précis que n’importe quelle montre étant donné la multiplicité des « capteurs ».)
Vous êtes visiblement un amateur !
Il ne s’agit pas de remplacer une technique par une autre. Il s’agit de pallier les déficiences d’une technique grâce à une autre technique
Sur Amazon.ca c’est 100 CAD
CAD c’est quoi ?
dollar canadien
Merci.
CAD=Dollar canadien
USD=Dollar américain
Le problème des FA emboligènes n’est pas résolu.La probabilité d’une FA à la suite d’un AVC est très probable si on la découvre après.Avant il manque des paramètres prédictifs.
On reste dans des probabilités assez faibles pour évaluer le juste rapport bénéfice/risque du traitement anti-coagulant.
Dans cette pathologie(FA emboligène) je crois avoir tout vu et…n’être pas plus expert qu’il y a 40 ans et je le regrette.
Un outil très utile pour confirmer et/ou surveiller une fibrillation auriculaire. Auquel a recouru le cardiologue de mon conjoint en mars 2020 (début de la pandémie, en plein confinement). Le fait d’avoir pu transmettre les données (cardiographies etc…) enregistrées par cet outil à son cardiologue, a permis au médecin de confirmer le diagnostic et de prescrire le médicament à cet effet. Toutes les communications ont été virtuelles durant cette période.
Six mois plus tard il a pu réduire la dose du médicament grâce à la surveillance quotidienne qu’il faisait avec cet outil.
Je crois donc que dans certains cas, c’est utile. De la même manière que le sont les appareils à mesurer la tension artérielle.
Merci de votre témoignage.
Pour la pression artérielle, c’est autre chose…
V/livre : Prévenir l’infarctus p 164 3ème paragraphe. La multiplication des rappels vaccinaux souleve 1 question quant aux effets secondaires souven évoqués.
Dans mon exemplaire, je ne parle pas de vaccins à la page 164.
La téléconsultation est présenté sur le site Améli. Il y a des aides pour les médecins désirant s’équiper d’appareils médicaux connectés.
Sujet intéressant et important.
Sur le fond, l’intention est surement louable de vouloir solutionner ou compenser le problème des déserts médicaux ou bien améliorer la prise en charge d’un patient quand nécessaire ( sans trop avoir à se pencher sur les causes de ces situations …).
Mais comme écrit dans l’article, « C’est un grand progrès à condition d’être bien utilisé ! » … et c’est à ce niveau là, il me semble, que la plus grande prudence et la plus grande réflexion doit effectivement s’imposer sur le comment introduire une telle évolution pour le bien des patients et des soignants.
En tant que possible futur patient d’une future télémédecine, je tiens juste à manifester quelques craintes si d’aventure le business venait à s’emparer de ce domaine parce qu’il y aurait là comme une possibilité de réduire les dépenses publiques tout en favorisant les bonnes affaires privées (nouvelles infrastructures et applications informatiques, nouveaux jobs, collectes des données à des fins diverses …), cela avec tout l’assentiment de nos gouvernants bien entendu … en matière de business, le bien des soignants et des patients risque vite de passer après celui du tiroir-caisse … à suivre donc.
Hélas !
Dans la société spectaculaire et marchande, tout peut être détourné au profit de la marchandisation de la santé…
Une fois compris que le soignant doit dignement gagner sa vie et que l’entretien « en distanciel » n’est pas forcément une « facilité » du travail, seul le savoir-faire et la retenue des uns (et des autres) peuvent assurer la dignité de cette activité…
Un peu comme pour les vaccins .Brillante idée mais mise en œuvre discutable…
Je ne comparerais pas les deux options.
L’entretien en distanciel est une chose unique en son genre et, à condition d’être bien préparé, un incontestable progrès.
Les vaccins c’est une toute autre chose. Certains vaccins sont salvateurs (ceux contre la rage), d’autres ne servent à rien et d’autres enfin sont toxiques…
Très intéressante lecture (un peu hors sujet par rapport au thème de cet article) :
https://www.kairospresse.be/conclusions-du-dr-colignon-en-vue-de-laudience-du-9-mars-2022-a-18h30/
Ce sont les conclusions envoyées par le Dr Collignon à l’ordre des médecins belge qui l’a convoqué en vue d’une sanction disciplinaire (pouvant aller jusqu’à la radiation) car il a été dénoncé par une consoeur pour notamment :
– administration de traitements précoces s’appuyant entre autre sur l’hydroxychlorochine et l’Ivermectine (il a soigné 300 patients contre le Covid et n’a eu aucun mort, ni aucune hospitalisation!)
– non adhésion à la politique du tout vaccinal telle que définie par le gouvernement belge
Même si ce document se réfère à quelques particularités belges, l’essentiel est tout à fait transposable en France où l’ordre des médecins exerce le même type de dictature en empêchant les médecins de soigner selon leur conscience et en fonction de leurs connaissances!
Cela vaut vraiment la peine de prendre le temps de lire ces 16 pages (+4 pages d’annexes)
Les médecins français vont-ils suivre ce bel exemple et se lever enfin contre la terreur exercée par le CNOM ?
Est-ce que l enregistrement potentiel video de la consultation ne va pas poser de nouveaux pb?
Possible !
Il est préférable pour le praticien qu’il n’y ait pas d’enregistrement.
Du conseil !
Pour avoir testé la téléconsultation en tant que patiente, j’en suis satisfaite sans doute parce qu’avant tout ma médecin est un très bon médecin.
J’ai eu un épisode infectieux qui a fini par m’envoyer aux urgences avec une hospitalisation et si elle ne m’avait pas suivi comme elle l’a fait, peut être que j’aurais pu avoir des complications ou des séquelles.
Tout ça pour dire que oui, la téléconsultation est un outil intéressant mais qu’elle ne vaut rien si le médecin lui-même ne vaut rien.
L’écran fait écran !
Mieux vaut le préciser tout de suite : non, ce n’est pas une tautologie !
Pas sûr !
J’ai l’impression que vous parlez de quelque chose que vous n’avez pas pratiquée…
La télémédecine, je ne sais pas pourquoi, mais ça m’évoque un peu ça :
W> 2 liens effacés !
Vous devriez mieux me lire…
Chaque ligne compte ! Je ne m’abandonne jamais aux bavardages ineptes !
Sans doute vous n’êtes pas du métier : le médecin ou l’expert qui « dialogue » avec un patient (via Skype par exemple) est l’exact contraire d’un robot !
Dans l’exemple que vous prenez, le robot est en présentiel…
mot clef ‘robot’ détecté …
on n’accepte pas 2 liens pondus – brut de forme – sans rien de précis ! faites mieux la prochaine fois.
Ce blog est une école de rigueur.
On fait ce que l’on peut !
« dans un pays comme la France où les déserts médicaux s’étendent inexorablement… »
Le Ministre se frotte les mains;ça va faire comme la chirurgie ambulatoire.
Les déserts médicaux sont une volonté politique.
Les campagnes ont toujours été l’ennemi des pouvoirs « centralisateurs »!
Soit le nombre total de médecins,rapporté à la population, est satisfaisant et les déserts médicaux résultent d’une répartition inégale des cabinets, soit, globalement, il y a une pénurie de médecins, plus accentuée dans certaines régions que dans d’autres.
Si nous sommes dans cette deuxième situation, la télémédecine n’apporte rien:un médecin ne peut traiter qu’un nombre donné de patients-que ce soit en présentiel ou en distanciel.
A nouveau, il ne s’agit pas de remplacer la consultation « conventionnelle » par la télémédecine ; mais de pallier les insuffisances de la médecine conventionnelle…
J’insiste : l’entretien pédagogique à distance n’est pas de la télémédecine conventionnelle ! Il nécessite des contacts multiples et une soigneuse préparation de la part des deux partis. Bien conduit, ce peut être très efficace voire salvateur !
Bonjour, Vous conseillez donc ce nouvel outil mis à la disposition des français sur « Mon espace santé » ?
Je ne suis pas certaine que mettre toutes nos données médicales à disposition de « peut-être n’importe qui » soit une avancée, sans compter les erreurs qui s’y glissent, erreurs faites aussi bien par les médecins eux-mêmes que par nous les patients. J’en ai déjà subi les conséquences avec juste le suivi normal sur le pc du MT.
Je n’ai pas mentionné « Mon espace santé » !
Je ne parle que de relations privées entre le médecin (ou l’expert) et le patient !
Je ne fais plus aucune confiance dans la machinerie institutionnelle…
Suis-je clair ?
Devant l’expérience mitigée de l’utilisation de la teleconsultation notamment pour la prise en charge des cas covids, j’ai préféré revenir à une médecine « présentielle » ! La teleconsultation s’avérait paradoxalement chronophage avec des bugs récurrents liés aux outils (mauvaises couvertures internets ou téléphoniques, patients ayant des difficultés pour se connecter,…). Cela montrait clairement ses limites notamment lors de la prise charge d’une pathologie infectieuse. Pour un renouvellement d’ordonnance pourquoi pas, ou second avis technique ne demandant pas d’examen clinique, mais c’est bien les seules indications à cette télémedecine, dans les limites de la technologie actuelle, que je vois.
Tout dépend des circonstances !
L’article du European Heart Journal rapporte l’expérience d’une grande clinique américaine pour la cardiologie !
On peut aussi y réfléchir pour des consultations de nutrition.
Je dis toujours, en médecine, qu’il n’y a pas de mauvais « outil » il n’y a que de mauvaises utilisations.
Autant je trouve l’idée formidable autant je ne fais pas confiance aux humains pour l’utilisation de cet outil.
Au final l’intelligence artificielle nous dominera
Tout à fait d’accord : cela peut être pratique pour du conseils, de la surveillance auprès des patient.