Un monde de barbarie, sépulcre de toute civilisation…
Les visiteurs de ce blog l’auront noté ; j’ai en partie déplacé mes articles et commentaires sur les sujets de santé et de science médicale sur la chaîne vidéo de mes amis suisses [https://secure.tsapublications.com/tsaemdl/order-form/index.html] sur laquelle je mets en ligne deux vidéos par semaine.
Je me suis adapté aux pratiques des nouvelles générations qui désormais regardent et écoutent plus qu’ils ne lisent.
C’est comme ça ; je n’y peux rien !
Ils n’ont peut-être pas tort car le rythme de production de ces vidéos est incomparablement plus intense que celui des articles sur un blog : deux vidéos par semaine !
On parle (et explique) avec des vidéos beaucoup plus vite qu’en écrivant des explications avec des articles sur un blog.
Pour avoir accès à ces vidéos, il faut s’abonner (donc payer un petit quelque chose) car il y a une censure implacable sur les canaux gratuits (type YouTube) et pour avoir toute liberté d’expression, il faut avoir accès à un canal privé dont le fonctionnement a obligatoirement un coût. Facile à comprendre !
De plus, je ne veux pas passer par ces canaux gratuits qui m’utiliseraient pour faire leur stupide publicité, leur source de profits !
Cela dit, il y a une autre raison à mon actuel mutisme relatif sur ce Blog : je suis paralysé !
Je suis paralysé d’horreur face aux évènements du monde !
Nous vivons une période de BARBARIE qui me rappelle les avant-guerres du 20ème siècle…
Plus horrible encore, en Russie, aux USA, en Israël, en Chine, en Inde et ailleurs, la majorité des populations approuvent les déchainements de BARBARIE de leurs dirigeants.
Ils leur donnent les pleins pouvoirs puis, subjugués et sans honte aucune, observent passivement l’effondrement de toute civilisation.
Dans ce contexte, merci de comprendre qu’il est plus aisé de parler de façon ponctuelle face à un micro et une caméra plutôt que d’écrire.
Car écrire est un art – un art absolu comme composer de la musique ou peindre un tableau – et l’exercice de cet art requiert des conditions existentielles qui s’y prêtent.
Certains doivent être dans la souffrance pour pouvoir créer (écrire) ; ce n’est pas mon cas.
Il me faut, outre un sentiment de liberté, être dans la sérénité.
J’y arrive encore parfois car j’ai été habitué (pendant les 30 dernières années) à surmonter le profond dégoût que les comportements de mes contemporains m’inspirent.
En effet, avant que toute civilisation soit enfouie comme aujourd’hui dans les sépulcres dont parle mon titre, j’ai vécu l’effondrement des sciences médicales.
Ce fut d’abord lent et progressif à partir des années 1990 du siècle dernier (au moins pour ce qui concerne mes spécialités médicales : cardiologie et nutrition) ; et puis avec la pandémie de la COVID-19, toutes les prudences et réserves ont explosé !
En particulier (mais pas seulement), la médecine des vaccins est apparue pour ce qu’elle est vraiment : une caricature de médecine et la négation de la science médicale !
La BARBARIE règne dans les sciences médicales ! Plus rien n’est crédible des « discours » officiels !
Nous ne pouvons leur accorder aucune confiance ; et c’est un cauchemar : à quoi, à qui se référer ?
Les sociétés savantes, les autorités sanitaires, les supposés scientifiques fonctionnarisés, les académiciens de tout bord certes plastronnent encore via des médias corrompus et ignorants et, comme aux USA ces jours-ci, se disputent les lambeaux du cadavre ; mais quel esprit critique peut encore avaler leurs idioties ?
Pas un jour sans qu’une « autorité » vienne débiter des sornettes présentées irréfutables !
En parallèle, toutes les sortes de « rigolos » (je suis gentil !) expriment sur les réseaux dits sociaux des opinions et analyses ridicules mais que beaucoup approuvent sans rien comprendre.
Pas un jour sans qu’une de ces supposées « autorités » vienne débiter des sornettes présentées irréfutables !
Nous avons des autoproclamés scientifiques, médecins, diplomates, sociologues, historiens, spécialistes de la guerre et bien d’autres qui sur des médias variés viennent nous expliquer (justifier) le monde actuel, c’est-à-dire la BARBARIE !
Comment résister ?
Comment essayer d’expliquer, rappeler, analyser sereinement face à ces tsunamis de désinformations ?
Une seule solution : travailler !
Mais d’abord se taire avant d’exprimer quoique ce soit…
C’est une autre raison de mon mutisme actuel car, chaque jour, au lieu d’exprimer mon savoir, je devrais commencer par critiquer les proclamations des autres : académiciens, universitaires, sociétés savantes, autorités sanitaires, médias corrompus et/ou stupides. Comment les faire taire ?
Chacun d’entre nous est désormais responsables : nous devons résister à la BARBARIE !
Avec un premier objectif : comment procéder ?
A vous la parole !
Amiral,
le bateau fait eau, nec mergitur,
Cela fait longtemps que c’est comme ça, le temps qu’il a fallu pour que les chirurgiens se lavent les mains, l’énergie qu’il a fallu à Pasteur pour nous faire abandonner la géneration spontanée !
Ignace Semmelweis (1818-1865) fut le premier à préconiser le lavage des mains et tenta d’imposer ce réflexe d’hygiène dans l’hôpital où il travaillait. Cela lui coûta sa carrière.
Gustave Le Bon, (1841-1931) etait médecin écrivain a Marnes la Coquette, visionnaire génial, snobé par ses contemporains. Il ne faisait pas qu’écrire, il agissait aussi : C’est lui qui a fait annuler la vente de la partie ouest du Parc de St Cloud a un allemand, aujourd’hui stade de la Marche et Institut Pasteur.
René Girard a décrit le » désir mimétique » déclic dans bien des campagnes de vente. Auteur génial ignoré lui aussi de ses contemporains. Comme Guy Debord.
Michel de Lorgeril est non seulement visionnaire mais il est la puissante locomotive du train de ceux qui pensent par eux-mêmes, c’est génial !
Il a été le premier à dénoncer les effet néfastes du Vioxx° sur les coronaires, personne n’y croyait… N’empêche que depuis, les essais cliniques sont moins n’importe quoi (comme par hasard les seules études à oser parler de mortalité moindre sous statines datent d’avant 2004).
Le monde scientifique n’est pas prêt de couler tant qu’il y aura des gens comme vous Amiral.
Merci.
Un bon vent est attendu après le pot au noir.
Vous êtes trop sympa…
Lecteur de votre blog depuis 2020, je me permet aujourd’hui de faire ma première réponse. Le monde de la médecine n’est pas le seul à être impacté, le monde de la technologie, jadis plein d’espoir, s’est d’ores et déjà effrondrée il y a de ça plusieurs années. La qualité des personnes qualifiés dans ce domaine ne cesse de chuter, et le public – subjugué par une complexité volontaire – n’y vois que du feu. L’informatique a toujours été un domaine lucratif pour les vendeurs de vent, mais rien ne s’est arrangé durant les 10 dernières années.
Que penser de tout ça? Et bien, il semblerait que ces motifs se répètent à tous les niveaux et dans tous les domaines. Certes, certains sont plus visible que d’autres, comme la médecine. Il ne faut pas être diplomé pour voir l’état déplorable de la santé en France, resté simplement 5 minutes dans un hopital en région ferait comprendre à n’importe le délabrement de ce service important. Pour ceux qui auraient encore quelques doutes, un voyage de minutes 6 heures au urgences devraient les convaincre pour de bon.
Dans l’informatique, ce n’est pas mieux. Le niveau de qualité a drastriquement baissé, les services, les bogues et autres joyeusetés n’ont fait qu’augmenter. Des soucis de réseau? Des soucis pour payer? Il suffit d’aller parler avec les utilisateurs, un nombre incroyable de personnes vivent tous les jours les galères de la technologie. Et certains se demandent encore pourquoi le français ne commande pas français? Peut-être parce que certaines société comme Amazon ont encore la capacité de faire fonctionner leurs services sans problème. La différence entre une société comme Amazon et les sociétés françaises? Le nombre de managers et de parasites qui empêchent bien souvent le pauvre couillon de faire son travail, empétré dans un labyrinthe de réunion et de contraintes plus stupides les unes que les autres.
Bien évidemment, certains amis travaillant dans d’autres domaines (batiment, science et autre) font le même état des lieux. Ne parlons pas non plus de la décadence généralisée qui vient rajouter de l’huile sur le feu des relations entre humains.
Ceci est bien entendu un état des lieux français, mais travaillant moi meme dans un contexte international, ce genre de comportement se retrouve partout en Europe, et dans le monde. La personne lambda n’a désormais qu’un seul tryptique en bouche: « c’est comme ça » ou « this is what it is ». L’abandon complet de la lutte au profit de la feignantise. Il faudrait d’ailleurs remplacer notre tryptique républicain avec celui-ci, qui n’a pas déjà entendu cette satanée phrase sur un sujet révoltant? Cela résume bien notre niveau d’impuissance mais aussi notre niveau de servitude volontaire. Alors, que faire?
Ayant moi-même lutté à mon petit niveau pour aider le peu de personnes de mon entourage, le seul résultat fut des critiques acerbes – au mieux – ou tout simplement des insultes – au pire. La seule solution dans ce contexte est d’attendre l’explosion du système, ce qui est un bon moment pour étudier la collapsologie et ainsi augmenter son taux de survie. Le plus dramatique, c’est qu’au vu de notre niveau de stupidité, l’humanité serait aussi capable de rater sa propre chute! Ce monde est donc un cirque, nos dirigeants sont des clowns, il y a encore quelques funambules qui essaient d’esquiver les envolées de couteaux, tout en jonglant avec des chats. Le public quant à lui est heureux.
Bref, ce message va me faire passer pour un nihiliste, mais que faire? Partir à l’étranger? C’est une question de temps avant que le pays de votre choix soit la cible des problèmes cités précédemment. Vivre en autarcie? Bien compliqué dans un monde où il est possible de traquer absolument tout le monde et ce même si aucune technologie n’est utilisée. Il ne reste que la lutte, et nous savons tous comment faire mais aussi pourquoi nous en sommes là: notre trop grande humaité.
Cette satané humanité qui nous interdit de porter atteinte contre nos pairs même si ce sont les plus gros escroc de la planête. Cette même pourriture de bonté qui nous empêche de les attacher une bonne fois pour toute à un arbre, au bout d’une corde, et de montrer un exemple de ce qui se passe quand les responsabilités individuelles ne sont pas respectés. Ces même personnes qui seront prête à vous tuer pour moins que ça, nous ne pouvons à peine les effleurer par peur de détruire ce qui fait de nous des êtres humains.
Comme le disait si bien Bouddha: «Facile à vivre est la vie de celui qui est sans honte, qui est impudent comme la corneille, médisant, hardi, arrogant et corrompu. Dure est la vie de celui qui est modeste, qui cherche constamment la pureté, est détaché, humble, de vie propre et intelligent». Sachez donc, mon bon docteur, que vous avez emprunté la pire des voies et le plus difficile des chemins. Qui plus est, en tant que médecin, vous devriez aussi être au courant que certains maux n’ont malheureusement pas de remède comme la connerie et la stupidité. Et quelle époque! La seule vériable épidémie, drame de notre époque, est la propagation de la connerie et de la stupidité à tous les niveaux de la société.