Grande agitation autour des méningocoques et à propos des vaccins correspondants !
Les méningocoques posent un problème spécifique à la médecine moderne.
Et les vaccins correspondants posent un problème philosophique que j’énoncerai en fin de parcours.
Je résume. Contrairement à la majorité des agents pathogènes visés par la médecine des vaccins – qui provoquent des maladies bénignes (rubéole, oreillons, rougeole, coqueluche…) ou disparues/rarissimes (tétanos, diphtérie, polio, hépatite B…) pour des modes de vie et conditions d’existence modernes/précautionneuses – les méningocoques sont dangereux et susceptibles de provoquer des pathologies malignes qui peuvent échapper aux médecins : les méningites bactériennes.
Cette problématique fait l’objet du Livre 5 de la Collection Vaccins & Société du Dr de Lorgeril, un type que je connais bien, qui a beaucoup publié [des travaux de recherche surtout] pendant les 40 dernières années et n’a jamais été pris en défaut à ce jour. Bref, on peut lui faire confiance !
Pour bien comprendre la problématique des méningocoques, je recommande de relire attentivement l’article publié le 9 Avril 2024 sur ce Blog à propos des vaccins antipneumococciques. J’expliquais aussi – très important – la problématique des méningites bactériennes.
Pourquoi tant d’agitation ces jours-ci autour des méningocoques et de leurs vaccins ?
Parce que, selon certains experts, les chiffres ne sont pas bons : il y aurait plus de méningites bactériennes à méningocoques ces jours-ci (printemps 2024, en simplifiant) par rapport à l’avant-COVID.
Conclusion provisoire évidente : le monde change !
Mais pour les experts et autres académiciens boiteux qui prétendaient avoir, grâce à la vaccination anti-méningococcique (obligatoire depuis Janvier 2018 pour les nourrissons) avoir gagné une bataille, c’est un aveu d’échec !
La vaccination obligatoire contre le méningocoque C était donc d’une utilité limitée, voire inutile, tout en provoquant des effets indésirables (d’ailleurs fort mal) rapportés par les industriels. Je renvoie à une lecture attentive du Livre 5 pour un historique de ces vaccins, leur (supposée) efficacité démontrée (Oups!) en l’absence d’essai clinique et leur toxicité avouée.
Cette toxicité est minimisée puisque les médecins, de façon générale, ne déclarent pas ou peu les effets indésirables des produits de santé. C’est la faillite de la Pharmacovigilance Institutionnelle.
Pour essayer de sauver leur réputation (mise à mal par l’évolution de l’épidémiologie des méningites à méningocoques), les experts et autres académiciens boiteux accusent les méningocoques de les prendre en traitre : la fréquence des sérogroupes – le A, le B (le plus fréquent), le C, le W et le Y – ne cessent de varier et évidemment échappent selon eux aux effets miraculeux de la vaccination.
En conséquence, les experts et autres académiciens boiteux, faute de solution alternative, proposent de vacciner plus et plus fort : en plus de l’obligation contre le sérogroupe C, ils proposent d’obliger à vacciner contre les sérogroupes A, B, W et Y. Avec des seringues vaccinales (des mélanges variables) variées.
Je n’entre pas dans les détails, c’est pénible, mais je pose quelques questions :
1) avons-nous quelque évidence que ces vaccins sont efficaces ? Avons-nous des essais cliniques testant cette possible efficacité ?
Réponses négatives deux fois.
2) que savons-nous de la toxicité (innocuité) de ces nouveaux vaccins ?
Réponse : pas grand chose ou presque rien.
3) est-il légitime scientifiquement (et médicalement) – et éthiquement – d’obliger les familles à vacciner leurs bébés en l’absence de donnée sérieuse concernant ces vaccins ?
Réponse négative.
Tout cela m’amène aux conclusions suivantes : les méningites bactériennes sont des maladies rares mais sévères. La bonne nouvelle est que les antibiotiques sont très efficaces à condition que le diagnostic et le traitement soient précoces.
Face à ce danger qu’aucun médecin « normal » ignore, est-il licite d’obliger à une vaccination multiple sans aucune garantie d’efficacité et avec un risque non négligeable d’effets indésirables dont la fréquence et la sévérité sont mal connues ?
Quel est, au niveau individuel et sociétal, le rapport bénéfice/risque ?
Dit autrement, est-licite de faire n’importe quoi sous prétexte qu’on est face à une maladie (certes rare) potentiellement dangereuse ?
La médecine scientifique – que bien peu comprennent, y compris aux plus hauts niveaux de la hiérarchie universitaire – vise à résoudre ce type de problématique !
A quoi d’autre sinon ?
Mais pas à faire proliférer les techno-scientismes commerciaux et mortifères !
La priorité n’est-elle pas d’éduquer les familles et les praticiens à identifier les signes cliniques précoces de méningites ?
Pour les familles, les scientifique et les médecin, l’existence de vaccins commercialisés est-elle une raison suffisante pour accepter ces vaccins ?
A mon humble avis, que des vaccins soient disponibles sur le marché ne justifie pas qu’on s’en serve obligatoirement.
Ce serait le témoignage de la dérive technoscientiste de l’époque que Tonton Guy nous avait annoncé et qui se déploie sous nos yeux !
Faut-il accepter d’en être victime ?
Mieux vaut un peu de violoncelle [https://www.youtube.com/watch?v=4l5Ef8hMXEg] surtout après la 19ème minute…
Puisqu’on parle de vaccins, horrible recrudescence de la coqueluche, tous aux abris, seuls se faire vacciner plusieurs fois peut nous sauver, conseils au femmes enceintes de deux mois, se faire vacciner ça donnera des anticorps aux nouveaux nés … selon la cruche médicale de Cnews ce matin. Les bras m’en tombent. N’a pas dû lire vos livres ou billets.
J’ai préparé un article sur la coqueluche.
Je le mets en ligne dès que j’ai le temps de le relire !
Olive verte est probablement «amusique», c’est-à-dire insensible à la musique : la musique ne lui «parle» pas, elle ne la comprend pas… (amusie constitutionnelle par opposition à l’amusie acquise qui est une pathologie).
Mais on ne peut certainement pas lui en vouloir pour cela, et c’est dommage pour elle !
Jusqu’à peu, « Olive verte » était un homme…
Certes, avec la mode de la « transformation sexuelle », on ne sait jamais…
Avant de répondre à l’Albatross (quel oiseau et quel poème ! ) une question svp au maître de céans ou à tout brillant chercheur de références d’articles médicaux au complet.
Dans une discussion sur le site internet d’un cardiologue qui semble globalement (via son site ou twitter) bien moins interventionniste que la moyenne (mais hélas si pour les statines semble t-il) je lui ai cité entres autres cette référence : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4063097/ au milieu de mes interrogations et critiques sur statines et diabètes 1 et 2.
Ce à quoi il me répond en disant en gros que :
– Cards a été conduit conformément aux bonnes pratiques et arrêté car il le fallait avec « 82 morts dans le groupe placebo et seulement 61 dans le groupe statine (6% vs 4% – les pourcentages sont plus représentatifs). 20 morts de moins en 4 ans sur 1400 personnes »
– « Il y a énormément de méta-analyses de bien meilleure qualité que celle que vous citez, et qui vont toutes dans le même sens : les statines sont efficaces dans le diabète. Lire https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0735109708030581?via%3Dihub ou https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(14)61368-4/abstract notamment »
– Pour le diabète de type 1 il y a moins d’étude mais on a celle-ci qui suggère que ça fonctionne tout autant https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(03)13636-7/abstract
– NON, il n’y a aucune raison que les recommandations évoluent, puisque les statines sont clairement efficaces dans le diabète. Vous êtes allé chercher 2 études négatives (ASPEN et 4D – qui est en plus très particulière dans sa population) sur les 20 à 30 études positives existantes sur le sujet ».
Je n’ai de fait accès qu’aux résumés des études qu’il me cite. Ces abstracts ne me convainquent pas du tout sur l’intérêt des statines et il me semble qu’elles ne sont pas du tout spécifiques aux diabétiques. Ca me pose question mais peut être que je loupe des infos dans les articles. Quelqu’un peut svp me passer le lien ici de ces articles au complet ? Car en l’état je suis très dérouté par ce niveau de réponse.
Je ne redirige pas ici vers la discussion en cours de peur d’un effet de réponse de masse, ce n’est pas ce que je recherche.
Sinon je n’ai pas envisagé de transformation de ce type. Ce n’est pas du tout prévu mais qui peut dire jamais ?
Au prince des nuées : pour la musique notamment le classique, si c’est de l’inné je serai quelque chose comme amusique hétérozygote (est-ce que ça existe?), si c’est de l’acquis amusique partiel depuis très jeune, ça dépend des moments, des musiques et des circonstances, peut-être des fréquences aussi.
Votre interlocuteur mélange tout… Et ne comprend pas la médecine scientifique.
Il y a longtemps (2012), nous avons publié une analyse (jamais démentie) des essais cliniques randomisés en double aveugle testant les statines dans le diabète [de Lorgeril M, Hamazaki T, Kostucki W, Okuyama H, Pavy B, McGill AT, Rabaeus M. Is the use of cholesterol-lowering drugs for the prevention of cardiovascular complications in type 2 diabetics evidence-based? A systematic review. Rev Recent Clin Trials. 2012 May;7(2):150-7].
Conclusion : les statines sont inefficaces dans le diabète et les références proposées par votre « ami » sont sans intérêt !
Ne perdez pas votre temps avec ces idioties.
Concernant le diabète de type 1, il n’y a pas de donnée solide, évidemment !
La conclusion de votre « ami » [« NON, il n’y a aucune raison que les recommandations évoluent, puisque les statines sont clairement efficaces dans le diabète.« ] indique qu’il est un peu niais…
C’est même le contraire qui se produit : https://bpspubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/pdf/10.1111/j.1365-2125.2012.04403.x C’est ce qui s’est passé pour moi.
Je ne comprends pas !
Je ne suis pas « un brillant chercheur de références », mais le deuxième article cité comme preuve par votre interlocuteur ne concerne pas l’efficacité des statines en tant que telle, mais la comparaison de cette efficacité sur les hommes et les femmes: « compare the effects of statin therapy between women and men ». Et la conclusion (Interpretation) est: « In men and women at an equivalent risk of cardiovascular disease, statin therapy is of similar effectiveness for the prevention of major vascular events. » Cela ne dit donc RIEN sur l’efficacité vs placebo, ce n’était pas le but de cette étude.
Vous êtes aimable…
Je l’étais moins en disant : « Votre interlocuteur mélange tout… Et ne comprend pas la médecine scientifique.«
Bonjour. Si ce qui suit est vrai, il est difficile de croire qu’on puisse « éradiquer » chez tous le monde une bactérie habituellement présente dans le nasopharynx…
« Neisseria meningitidis, plus communément appelé méningocoque, est une bactérie de la flore normale du nasopharynx […] Cet hôte intime fait très rarement parler de lui. Cependant, dans de très rares cas, le méningocoque traverse l’épithélium du pharynx et se retrouve dans la circulation sanguine. »
Et là, gare au purpura fulminans qui, en l’absence d’antibiotique, tue en quelques heures avec ou sans méningite.
https://www.medecinesciences.org/en/articles/medsci/full_html/2018/13/msc180240/msc180240.html
Merci.
C’est un peu plus compliqué pour deux raisons, bien expliquées dans le Livre 5 de la Collection Vaccins & Société que ces jeunes gens n’ont apparemment pas lu ; ce qu’ils devraient faire de toute urgence :
1) il y a plusieurs sérotypes de méningocoques ; ils ne sont pas tous présents en même temps chez tout le monde et leur pouvoir pathogène (leur méchanceté) varie ; bla bla
2) pour arriver jusqu’au liquide céphalo-rachidien (définition de la méningite) – un des seuls endroits stériles de nos organismes complexes – le méningocoques doit traverser plusieurs barrières : a) entre les épithéliums (ORL par exemple) et le sang ; b) entre le sang et le liquide céphalo-rachidien ; bla bla
& si des test PCR un peu trop poussés ouvrent une brèche à la racine du nez cela peut-il refiler une méningite ?
Peu probable… Mais il y a de telles brutes en circulation…
Merci de nous confirmer que ces infections sont traitables avec des antibiotiques.
Je n’étais pas totalement certain qu’ils étaient efficace en cas de méningite à cause de la barrière hémato-encéphalique ?
Mais cela explique peut-être pourquoi il faut agir rapidement en cas de symptôme suspect: raideur dans la nuque, maux de tête, vomissement, etc
Alors plutôt que de parler sans cesse de vaccins, un peu d’éducation sur ces maladies serait plus utile.
Un sommet de la musique occidentale. Magnifique interprétation !
Marc Coppey en plus d’être un formidable interprète de cette musique est un si bel homme !
Merci Dr de Lorgeril pour cette belle vidéo.
J’avais déjà clamé mon insensibilité à l’opéra. Là à partir de la reprise après 19′, boudïe …. ça file surtout le cafard! Puis après ça entraîne dans la mélancolie, plutôt les hauts et les bas d’une lutte contre la mélancolie, avant un rebond vers 27′ plus d’agitation, plus de vie, mais toujours la mélancolie en toile de fond. Tout le monde ressent pareil ? Ou alors suis-je définitivement insensible ?
Pour le vaccin contre le méningocoque : ça file le cafard tout court. On lutte chacun à notre façon, plus ou moins, en bonne partie sur la base de vos analyses (merci à nouveau), mais l’impression parfois de pisser dans un violon (quelle drôle d’expression) pour rester dans la métaphore musicale.
Les adeptes de la Réduction du Risque Relatif, des hypothèses primaires mal posées, des « ça ne se discute pas », etc. se sont payés des communiquants bien retors et bien efficaces.
Les suites (pour violoncelle) de Bach (Jean-Sébastien) ne sont pas vraiment de l’opéra…
C’est le b-a-ba de la musique « tout court » pour TOUS les musiciens !
C’est vrai que ça peut paraître un peu tristounet…
la musique pour instrument seul de bach (violon, violoncelle, clavecin…) c’est quand même dur.
Dur ?
Ce n’est toutefois pas l’objet de cet article…
Les pièces pour violoncelle seul (comme celles pour violon seul, comme celles pour clavecin) sont d’une intensité dramatique et d‘une profondeur sans fin.
Albert Schweizer recommandait : « contre l’absurdité de l’existence, il n’y a que deux remèdes : Jean-Sébastien Bach et les chats »
Et après contre les vaccins, Chopin ou Beethoven:
Pfizer: https://www.youtube.com/watch?v=ido55uT5U0k
Moderna: https://www.youtube.com/watch?v=mBXH7H0Chgo
https://www.dailymotion.com/video/xlsrv