L’impénétrable affaire du BCG obligatoire… ou pas !

Au moment où les obligations vaccinales se multiplient, avec des prétextes administratifs, éthiques et scientifiques plus que douteux, voilà un vaccin qui depuis le mois de mars 2019 n’est plus obligatoire pour les professionnels de santé.
Attention, selon le Journal Officiel, l’obligation n’est que « suspendue ».

Aucun ministre et aucun média formaté (pourtant si prompts à relayer les discours ministériels) n’est venu nous expliquer le pourquoi du comment.
Certes, le très officieux MesVaccins.net a publié un communiqué.
C’est là (mais n’apporte pas grand chose et c’est dommage) :

https://www.mesvaccins.net/web/news/13541-un-decret-suspend-l-obligation-professionnelle-de-vaccination-contre-la-tuberculose-par-le-vaccin-bcg

Le BCG n’était plus obligatoire depuis 2007 pour les bébés.
J’ai raconté (en résumé) la troublante affaire du BCG dans mon Livre 2 sur la « Toxicité des vaccins« .
Je renvoie les visiteurs de ce Blog à cette chatoyante lecture et à ma conclusion : « la vaccination n’était pas une bonne stratégie pour lutter contre la tuberculose… »

Aurais-je eu raison avant le Ministère ?
« Voilà un impudent commentaire, jeune homme ! Pour qui vous prenez-vous ? » dirait le professeur Haddock au capitaine Tournesol…

Le Ministère, un de ses joyeux employés, m’aurait-il entendu ?
« Voilà un impudent commentaire, jeune homme ! Pour qui vous prenez-vous ? » dirait le Dr Rastapopoulos au Dr Castafiore…

Merci de lire tout mon petit chapitre sur le BCG ; car il se pourrait que l’histoire ne soit pas finie.
Et il n’est pas sûr que les maigres explications fournies par quelque expert : « C’était attendu depuis plusieurs années, explique le Pr Daniel Floret. C’était très discutable de faire une obligation pour un vaccin à l’efficacité limitée chez l’adulte. »

Ah bon ! Il serait discutable, selon le gentil professeur, de faire une obligation pour un vaccin à l’efficacité limitée chez l’adulte ?

Mais peut-être, cher professeur, cette règle de grande logique devrait s’appliquer à d’autres vaccins ?
Je laisse le point d’interrogation pour ne pas froisser les militants vaccinalistes qui, à propos de toutes les maladies infectieuses, contagieuses ou pas, exigent une médecine vaccinale coercitive, en l’absence d’évidences scientifiques que pourtant le Code de Santé Publique exige.

N’insistons pas, nous allons nous enliser dans les marécages nauséabonds du complotisme antivaccinaliste…

Autre point : si les industriels les plus convenus ont abandonné le BCG traditionnel, c’est pour une bonne raison qui n’a rien à voir avec la santé publique : le BCG ne rapporte rien et ils ont décidé d’arrêter de le produire, comme ils arrêtent de produire TOUS les vaccins non rentables. Seuls les Ministres ne comprennent pas cette évidence de la société industrielle concurrentielle !

Pourquoi l’histoire n’est pas finie ?

Parce que la tuberculose frappe encore et frappe fort. La tuberculose est un problème de santé publique avec plus de 500 décès par an en France, 500 fois plus que la rougeole !

Parce que c’est une maladie infectieuse et contagieuse. La tuberculose devrait être une priorité de santé publique et, selon les théories médiatiques prévalentes appliquées à la coqueluche ou à la rougeole, il faudrait vacciner obligatoirement ! Et tout le monde, pas que des innocents bébés.

Nous n’avons pas démonstration que c’est efficace ?
« Mais Dr Haddock, avons-nous démonstration que tous les vaccins obligatoires sont efficaces ? » rétorquerait vaillamment le bon capitaine Tournesol, en attendant son whisky matinal.

Je conclus : si un industriel découvre un nouveau BCG (ou apparenté) – et certains s’y évertuent, voyez mon chapitre sur le BCG dans mon Livre 2 – tout serait fait pour le rendre rentable et satisfaire le besoin de croissance économique qui fait survivre la société industrielle…

Je vous donne rendez-vous…