VACCINS et Figaro : contamination, expertise, indépendance, autorités sanitaires et réseaux sociaux !

 
La question des vaccins [utilité, efficacité, innocuité en soi ; mais aussi obligation, règlementation, recommandation, information…] agite notre société de façon chronique ; notamment au niveau des médias qui ne cessent de jacasser comme des pies qui craindraient pour leurs nids.
Les arguments développés sont rarement pertinents. Prenons un exemple récent ci-dessous : selon le quotidien du matin Le Figaro, une prestigieuse revue médicale, les antivaccins seraient des méchants « contaminateurs » et les réseaux sociaux une arme de désinformation massive !
figaro vaccins
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Pourquoi cette brillante rédactrice du Figaro, hautement « compétente » sur le sujet des vaccins (si on la juge sur ses terrifiantes écritures), se fait accusatrice plutôt qu’informatrice ?
Se contenter d’informer la ferait respectueuse de la déontologie de sa profession… Trop demander sans doute !
C’est étonnant car ce problème essentiellement médical et scientifique devrait faire l’objet d’un consensus ou au moins donner lieu à un débat  entre experts indépendants.
En effet, la chose la plus étonnante de ce débat qui n’a pas lieu, c’est l’absence.
Qui est absent ?
L’expertise indépendante tout d’abord.
En effet pour chaque vaccin et chaque maladie que chaque vaccin veut empêcher, nous avons des experts dans nos laboratoires de recherche et services hospitaliers. Pourquoi sont-ils absents ?
Nous avons des experts de la coqueluche au CNRS et à l’INSERM, des experts des méningocoques à l’Institut Pasteur, etcétéra. On ne les entend pas. Pourquoi ?
Pour une raison principale : un expert, par définition, n’est expert que d’un domaine particulier. Celui qui connait bien la rougeole et son virus n’est généralement pas aussi compétent en tuberculose et son bacille ou en diphtérie et sa bactérie.
Or ce qui domine actuellement c’est la confusion. Chacun (sauf les experts) parle de tout ; tout en ne connaissant rien ou pas grand chose sur chaque vaccin. Un vrai expert de la coqueluche s’exprimera sur la coqueluche et sa bactérie mais humblement s’abstiendra sur la tuberculose. Car l’expertise c’est justement de savoir les limites de sa propre expertise et donc de ses propres limites vis-à-vis de l’expertise des autres.
Il est assez amusant d’entendre des ministres successifs, des députés et des médias variés (y compris les docteurs rikiki de la télévision) donner leur avis sur chaque vaccin et chaque maladie comme s’ils étaient eux-mêmes les experts de tout à la fois.
Dans un tel brouhaha, un vrai expert est inéluctablement condamné au silence.
Autre chose peut l’inciter au silence : s’il est vraiment expert, il est hautement probable que des industriels aient fait appel à son expertise pour aider à développer de nouveaux produits commerciaux. Ce n’est pas anormal mais suscite quelques obligations éthiques et juridiques.
Dit autrement, nos vrais experts ont souvent des liens d’intérêt, possiblement conflictuels, et leur silence devient une contrainte car s’ils faisaient une recommandation ou un commentaire en faveur d’un produit commercialisé (éventuellement grâce à eux), ils seraient accusés d’une forme ou l’autre de corruption. Ce ne serait pas anormal.
Quelques vrais experts généralistes toutefois sont indemnes de ces douloureux dilemmes.
Par exemple, des vrais physiologistes expérimentés (ayant un certain vécu et du bon sens), des vrais infectiologues confrontés régulièrement à des cas cliniques divers et variés (et auteurs de quelques publications scientifiques) ou encore des épidémiologistes experts dans les méthodologies modernes de l’investigation scientifique et médicale.
La majorité de ces experts généralistes ne dit rien ou, quand certains osent s’exprimer courageusement (Pr Raoult, Pr Montagnier, par exemple), c’est pour dire leur opposition à la politique vaccinaliste actuelle.
Évidemment, les archéo-bureaucrates vaccinalistes travaillant pour les Ministères ou l’OMS depuis de décennies ont rarement l’indépendance et les compétences requises pour être qualifiés d‘expert indépendant. Ce sont pourtant les interlocuteurs préférés des médias.
On ne peut pas avoir milité toute sa carrière en faveur des vaccinations obligatoires et tout soudain se prévaloir d’une vision objective de ces questions. De même (autre exemple), les avis et opinions de ceux travaillant avec et pour la Fondation Bill et Melinda Gates – fondation qui a fait de la question des vaccins et de l’extinction de quelques maladies infectieuses la pierre angulaire de son marketing supposé désintéressé – ne sont pas les mieux placés pour délivrer des expertises indépendantes.
Il y a, et ce n’est pas surprenant, une autre remarquable absence.
Cette absence de la HAS est remarquable car elle n’est pas totale.
Dit autrement, sa présence est minimale ; le minimum syndical diraient certains mauvais esprits (dont je m’exclus) pour ne pas déplaire aux Ministres successifs mais sans pour autant sombrer dans un béat assentiment. Il faut ménager l’avenir.
HAS 1
Les missions de la HAS et surtout de sa Commission de la Transparence (ci-dessus) sont clairement indiquées par le Législateur et peu compatibles (on parle de méthodologie et d’épidémiologie) avec les obligations vaccinales actuelles.
On peut penser, en conséquence (car notre monde n’est pas fait que de méchants), que certains membres de la HAS et de sa Commission de la Transparence ont quelques difficultés scientifiques et éthiques avec la politique vaccinaliste actuelle ; sans pouvoir le dire explicitement. Probablement difficile de faire l’unanimité dans cette Commission…
D’où leur extraordinaire discrétion !
La suite de l’histoire – avec surtout l’organisation d’un débat équilibré entre experts indépendants – nous en dira plus… Suffit d’attendre que le fruit soit mûr…