Vaccins antiCOVID : les brigands commencent à sortir du bois…

On nous promet, contre toute rationalité médicale et scientifique, des vaccins antiCOVID pour la fin de l’année (pour les plus crétins, made in America), pour le 1er trimestre 2021 (pour les idiots, made in France) ou pour le courant de 2021 pour les autres niaiseux qui s’expriment dans les médias tous les jours.
Bon !

Est-ce réaliste ? Réponse : non !

Est-ce réalisable ? Réponse : oui !

Comment puis-je harmoniser ces deux réponses contradictoires ?

Réponse : si on respecte les principes basiques des sciences médicales, c’est impossible (principe « réaliste ») !

Mais si on décide d’y arriver envers et contre tout (principe « réalisable »), on négligera le principe de réalité [les principes basiques des sciences médicales] et on réussira à imposer le « réalisable ».

Il y faudra une autre méthode indispensable : « faire croire » qu’on a été réaliste ou « donner le spectacle » d’un faux réalisme.

Tel est l’enjeu majeur désormais de la course au vaccin antiCOVID : faire croire qu’on a bien travaillé, conformément aux principes basiques des sciences médicales !

En effet, pour les industriels, les politiciens et les autorités sanitaires, et avant même que les essais cliniques ne donnent le moindre résultat, il y a une certitude : nous aurons un ou plusieurs vaccins antiCOVID !

Question : comment, quand on sait comment se fabrique la recherche clinique éthiquement acceptable, peut-on proférer de telles sornettes ?

Réponse : en donnant un « spectacle » de sciences médicales tout en faisant n’importe quoi. Machiavel aurait adoré !

Nous savions que nous étions en guerre contre un virus ! Comme dans toutes les guerres, il y a des victimes et il y a ceux qui en profitent pour s’enrichir !

C’est un grand classique : les généraux plastronnent, les bons soldats tombent au front et à l’arrière, le business bat son plein tout en donnant des garanties que l’on participe à l’effort de guerre.

Gare à ceux qui, pacifistes ou réalistes, démoralisent le bon peuple qui voient ses plus jeunes monter au front. Ils seront punis, ces défaitistes !
Avec la COVID-19, c’est moins grave, ce sont nos séniors obèses et diabétiques qui tombent ; on va pas en faire une maladie sauf si d’autres classes d’âge commencent à tomber aussi…

Le vaccin antiCOVID est donc la partie business de ceux qui « se battent » à l’arrière pour la plus grande gloire du pays. Clausewitz aurait adoré !

Être un des premiers à commercialiser un vaccin antiCOVID est donc la vraie guerre. Des centaines de milliards sont en jeu, l’avenir de pans entiers des industrie des produits de santé est aussi en jeu. Des politiciens « trumpettistes » en ont fait leur bouée de sauvetage…

Jamais, à mon avis, la Société du Spectacle n’avait autant envahi les mondes de la médecine et de la Science.

Quel est l’état des lieux en Septembre 2020 ?

Plusieurs essais cliniques visant à tester des vaccins antiCOVID ont été lancés.

Il est assez difficile (mais pas impossible) de trouver les protocoles ou, au moins des bribes de protocoles.

A les lire, on comprend vite que sous des aspects méthodologiques apparemment corrects [pour satisfaire un minimum les experts siégeant dans les bureaux des autorités sanitaires], on se réserve de multiples portes de sortie.

Par exemple [je n’en donne qu’un seul cette fois-ci], sous prétexte d’adapter les protocoles en fonction de l’évolution de l’épidémie, on renonce au double aveugle.

Si nous étions dans une société de transparence et de confiance, ça se comprendrait ; car si la pandémie s’éteignait d’elle-même, il serait inutile de continuer à suivre cliniquement des dizaines de milliers de vaccinés.

Mais il n’y a ni transparence [nous n’avons pas accès aux données brutes] et certainement pas de confiance possible [l’histoire de la médecine des vaccins est tonitruante à cet égard] ; et nous devons exiger le respect absolu du double aveugle.

Faute de cette précaution élémentaire dans les essais cliniques, nous ne croirons pas les résultats publiés par les employés des producteurs de vaccins.

En effet, en l’absence de double aveugle (et de quelques autres précautions indispensables ; ça dépend des protocoles ; je simplifie), toutes les manipulations sont possibles.
Les employés des industriels eux-mêmes sont impliqués car leurs salaires, primes et avenirs professionnels sont totalement dépendants du succès de l’entreprise vaccinale. Il n’y a pas de conflit d’intérêt plus considérable que celui-là.

Les employés de l’industriel ne doivent pas êtes impliqués dans la conduite de l’essai. les investigateurs doivent être totalement indépendants du sponsor !

Nous espérons donc que les principes basiques de la recherche médicale seront respectés et qu’un ou plusieurs vaccins efficaces émergeront dans les deux ou trois années qui viennent.

Toute annonce triomphaliste prématurée nous fera seulement bien rire !

Ah ! Les sacrés farceurs !