La Cour européenne des droits de l’homme et la vaccination obligatoire

Les juristes de la Cour Européenne des droits de l’homme, un truc qui fait rire le bon Docteur Poutine et quelques autres démocradictateurs, a donc statué sur la validité « droitdelhommiste » des obligations vaccinales chez les nourrissons.

Je suis sûr que ces gentils « bourgeois et bourgeoises de Calais » se pensent compétents et qu’ils sont de bonne foi !

Je suis sûr que leur argumentaire juridique est implacablement rigoureux. Sur le thème de « la législation dans le pays concerné étant ce qu’elle est, il est… blabla« .

Qui sont ces juges ?
Je copie un article wikipedia « Peuvent être juges de la Cour les particuliers issus des États contractants de la Convention européenne des droits de l’homme, sous la condition de « jouir de la plus haute considération morale et réunir les conditions requises pour l’exercice de hautes fonctions judiciaires ou être des jurisconsultes possédant une compétence notoire. Chaque État contractant présente une liste de trois candidats et l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe élit un juge pour chaque État à la majorité qualifiée des voix. »

Je résume : ils sont nommés par leurs gouvernants (des pays du Conseil de l’Europe) pour 9 ans, bons salaires et petits activités garantis. Une sinécure ! Mais, s’ils ont une compétence juridique notoire, je doute qu’ils aient une notoire compétence médicale et encore moins vaccinale.

Nous sommes donc dans Molière où des sympathiques gérontes font Loi et jurisprudence. Toutes les civilisations, ou les époques marquantes des civilisations, finissent ainsi.
Necker aussi, tandis que les plus pauvres des sans-culottes étaient toujours plus pauvres, n’en finissaient pas de s’enrichir !
Les banquiers et les magistrats sont les prototypes des caricatures de fin de règne.

Je résume (à nouveau) l’affaire pour les paresseux qui, affalés dans leur canapé, n’ont même plus le courage de lire les documents officiels.

Quelques familles tchèques se sont tournées (entre 2008 et 2013) vers cette prestigieuse Cour Européenne des droits de l’homme car ils estimaient que le gouvernement (au moins l’administration sanitaire) du pays avait violé (Oups !) l’article 8 (droit au respect de la vie privée) de la Convention européenne des droits de l’homme. Les unes avaient reçu une amende, les autres avaient été privées de l’accès aux écoles du pays sous prétexte que les obligations vaccinales en vigueur n’avaient pas été respectées.

N’étant pas juriste, je ne vais pas reprendre l’ensemble du raisonnement juridique des sympathiques convives assis autour de la table mais je constate que tout leur raisonnement s’articule autour d’un remarquable préjugé qu’ils définissent de la façon suivante : « La cour reconnaît que la politique de vaccination poursuit les objectifs légitimes de protection de la santé ainsi que des droits d’autrui, en ce qu’elle protège à la fois ceux qui reçoivent les vaccins en question et ceux qui ne peuvent pas se faire vacciner pour des raisons médicales et qui sont donc tributaires de l’immunité collective pour se protéger contre les maladies graves contagieuses en cause. »

C’est l’argument habituelle de toutes les incompétences que je résume en deux phrases encore plus simples :

1) il faut protéger les bons citoyens des maladies graves qui les menacent, surtout les enfants, donc il faut vacciner ou au moins « impérativement » recommander la vaccination contre ces maladies ! Éventuellement contraindre, c’est le devoir des états modernes !

2) il faut aussi protéger les fragiles qui ne peuvent être vaccinés et donc établir une immunité collective : je vaccine Paul pour protéger Pierre !

A mon avis ces arguments, plus philosophiques et sociétaux que médicaux, sont implacables pour un Juge incompétent en matière de médecine des vaccins.

Ce juge croit les autorités sanitaires (y compris l’OMS) qui lui jurent que les vaccins (sans différencier les vaccins les uns des autres) sont formidablement efficaces et que leur innocuité est quasi parfaite.

Comment pourrait-il en être autrement ?

Devons-nous inscrire en urgence tous ces Juges en Faculté de Médecine ? Le ferions-nous qu’ils recevraient exactement cet enseignement archaïque et puérile : la vaccination c’est efficace et les effets indésirables sont négligeables. Et pour reprendre une formule fameuse, d’une idiote diplômée en idiotie internationale : « ça ne se discute pas ! »

Je ne vais pas aller plus loin dans les argumentaires des requérants et les contre-argumentaires de la Cour Européenne des droits de l’homme.

Les requérants ont raison et les juges ont aussi raison !

Dit autrement, quand une question est mal posée (ou quand une question n’est pas LA bonne question), il n’y a aucune chance d’obtenir une réponse intelligente ; ou au moins « adaptée » au fond du problème puisque ce problème n’est pas exposé correctement.

Dans toute affaire juridique concernant les vaccins, il faut éviter le piège des généralités. Que veux-je dire ?

Je reprends l’exemple des requérants tchèques : il fallait (mais ils étaient probablement mal conseillés) initier la plainte par un exposé de la problématique vaccinale moderne avec trois questions pour chaque vaccin concerné :

1) est-il scientifiquement démontré qu’il est efficace ? Alternativement : y a-t-il le moindre doute concernant cette efficacité ?

2) est-il clairement acquis que ce vaccin particulier n’est pas soupçonné d’effets indésirables ?

3) est-il objectivement démontré que ce vaccin particulier est altruiste ? Ou qu’en vaccinant Pierre, je protège vraiment Paul ?

Il suffisait donc d’analyser posément (avec la documentation et l’expertise adéquate) ces trois questions vis-à-vis de chaque vaccin obligatoire.

Il était ainsi bien aisé de contredire les préjugés de la Cour Européenne des droits de l’homme. Faute de cet argumentaire initial, les Juges ne pouvaient plus statuer.

Faute d’avoir procéder intelligemment, les requérants tchèques (mal conseillés) ont récolté les fruits bien mûrs de leurs plaintes.

Ils n’ont rien à reprocher aux Juges de la Cour Européenne des droits de l’homme qui ont fait leur travail, aucun d’entre eux n’étant évidemment capables de comprendre la laideur des recommandations de l’OMS et des autres agences sanitaires (nationales et internationales) peuplées d’analphabètes.

Tant que les peuples resteront victimes passives d’une médecine spectaculaire et marchande [dans le sens situationniste du terme], ils seront condamnés aux obligations vaccinales et autres atteintes (en nombre croissant) aux libertés fondamentales.

Nous sommes tous des Jean Valjean, des Cosette et des Gavroche ! On finira par suicider l’inspecteur Javert mais il faudra être aussi malin et probe que Jean Valjean !

Qu’on se le dise !