Troisième leçon de la COVID-19

L’analyse objective d’une crise sanitaire nécessite prudence, patience et humilité !

Mais, à certaines étapes, il faut se résoudre à faire le point : qu’est-ce qui émerge de solide et crédible à la mi-Septembre 2020 ?
Où en sommes-nous ?

Il faudrait un rapport hebdomadaire et un travail de « surhomme nietzschéen » pour informer sans aucune erreur d’appréciation !

Mais je me lance quand même ; en demandant à mes visiteurs de me pardonner si l’avenir ne me donne pas raison à 100%.

Je pense que la COVID-19 a fait émerger deux facteurs pathogènes majeurs. Au moins par comparaison avec la pandémie grippale à virus Influenzas.

Le premier concerne le système de coagulation et le risque thrombo-embolique en disant les choses simplement.

Je ne vais pas renter dans les détails et évidemment pas citer toutes les publications et études qui me semblent importantes.

Peu de virus et peu de maladies infectieuses provoquent de telles anomalies de la coagulation. Je cite une étude parmi d’autres (ci-dessous).

Le facteur V est important dans la chaîne de coagulation et nous savons qu’en le bloquant (comme le font certains médicaments anticoagulants modernes), nous pouvons avoir un effet thérapeutiques majeur ; et aussi (contre-partie inéluctable) augmenter le risque hémorragique.

Cet effet du virus COVI-19 sur le facteur V (ou sur l’activité du Facteur V ; je ne veux pas rentrer dans des détails techniques) est surprenant et inattendu. Nous n’en connaissons pas le mécanisme ni la cinétique (moment d’apparition puis de disparition éventuelle).

Et ainsi, nous ne savons pas si cet effet perdure et pourrait augmenter le risque cardiovasculaire sur le moyen ou le long terme ; un peu comme le fait le mieux connu Facteur de Leiden qui est est dû à une mutation et qui contribue à diminuer l’activité anticoagulante d’un autre facteur physiologique, la Protéine C.

Il faudra être très attentif !

Cet effet possible à plus long terme sur le système cardiovasculaire du COVI-19 doit aussi nous inciter à la prudence avec toutes manipulations vaccinales ayant pour base l’injection d’antigènes vaccinaux, quel que soit la forme injectée.

Le deuxième facteur pathogène inattendu concerne les effets neurologiques du COVI-19.

Ce n’est pas le premier virus à être neurotoxique mais c’est à mon avis, la première fois que des symptômes neurologiques (notamment la perte du goût et/ou de l’odorat) puissent servir à orienter le diagnostic clinique.

Beaucoup plus inquiétantes sont les données concernant un effet direct et visible sur les cerveaux des patients atteints de la COVID-19. Ci-dessous un article récent (avec de nombreuses références) illustrant de grandes inquiétudes de certains investigateurs.

A nouveau, je ne vais pas rentrer dans les détails ; mais je recommande la lecture attentive de cet article préliminaire. Je crains en effet que nous ne soyons qu’au début des découvertes concernant la neurotoxicité du COVI-19.

En effet, actuellement (Septembre 2020), les données acquises ne concernent que les cas les plus sévères et immédiatement (lors de l’hospitalisation) détectables.

Nous ne savons rien par exemple de formes plus mineures (chez des patients non hospitalisés) ou des formes retardées dont les symptômes pourraient apparaître plus tard (avec un délai inconnu à ce jour) et finalement échapper aux investigateurs de la COVID-19; c’est-à-dire être attribués à autre chose que le COVI-19.

Cet effet possible à plus long terme sur le système nerveux du COVI-19 doit aussi nous inciter à la prudence avec toutes manipulations vaccinales ayant pour base l’injection d’antigènes vaccinaux, quel que soit la forme injectée.

Je me répète, je le sais, mais il ne faudrait pas que, sous prétexte de protéger quelques individus « fragiles », on vaccine des dizaines, voire des centaines, de millions d’innocents en leur injectant des super-antigènes du COVI-19 avec le risque de provoquer des pathologies induites.

Attention de ne pas faire plus de mal que de bien en voulant trop bien faire !