Effets des vaccins antiCOVID dans la « vraie vie » et le patriotisme vaccinal

Une des curiosités inattendues de la crise est la ré-émergence d’une forme de patriotisme chauviniste qui rappelle les années 1920-1930 de triste mémoire !

Faute de football ou de rugby, on se replie sur ce que l’on peut. C’est le monde des « supporters » !

Ça s’exprime de façon caricaturale dans deux pays ces jours-ci : le Royaume-Uni et Israël !

On est les plus forts, on est les plus beaux, les zotres sont des couillons ! Pour le dire brièvement et simplement.

Pourquoi ce nationalisme « patriotique » à propos des vaccins ?

Parce que ces deux pays, outre leur problématique électorale spécifique, mais forts de leur entregent dans la sphère BigPharma, ont réussi des campagnes de vaccination fulgurante !

Apparemment, dès la mi-décembre 2020 (peut-être avant en catimini chez les militaires et les soignants), on a commencé à vacciner les personnes les plus à risque de mourir de la COVID-19.

Bravo ! Mais peut-être est-il un peu tôt pour célébrer ce volontarisme ! Célébrations que nous avons constaté ces jours-ci dans les médias.

Avec, cerise sur le gâteau, célébrations du capitalisme financier qui lui ose pendre des risques…

Mais sans comprendre que cette hystérie financière et capitaliste à propos des vaccins antiCOVID est probablement aussi la cause principale de la crise de la COVID-19 !

C’est en bricolant des virus [l’hypothèse expérimentale prend le dessus sur l’hypothèse naturelle de l’origine du virus COVI-19] qu’on a déclenché la crise de la COVID-19.

Ce sont ceux [en tant que corporation professionnelle] à l’origine de la crise sanitaire qui se présentent aujourd’hui comme des sauveurs…

La Société du Spectacle décrite par les situationnistes dans toute son horreur !

Inversement, peut-être est-il un peu tôt pour craindre que ces campagnes de vaccination soient un coup d’épée dans l’eau ?

Il n’est toutefois pas inutile de faire le point [c’est la spécialité des bons marins : toujours savoir où on est pour pouvoir redresser le cap au cas où les barreurs se seraient endormies…] après environ 5 semaines de vaccination intensive de ces bons peuples bien domestiqués, contrairement à ces gaulois de français à toujours chercher la bouse de vache dans une étable….

Certes, il ne faut pas attendre de miracle aussi tôt, disent les prophètes ; mais une petite inflexion des courbes seraient un bon signe en faveur d’une politique vaccinaliste réussie.

Certes, des facteurs de confusion viennent troubler le paysage puisque ces deux pays aux gouvernements héroïques ont aussi imposé des confinements stricts à leur population ; ce qui devrait contribuer aussi à infléchir les courbes.

Examinons les données accessibles dans le monde réel et commençons par celles concernant la vaccination.

Aucun doute possible : on vaccine beaucoup au Royaume-Uni et aux USA ; et encore plus en Israël ! Bravo !

Examinons les effets obtenus sur deux types de paramètres quasi quotidiens : les nombres de cas et la mortalité.

Pas le moindre doute non plus concernant les nouveaux cas : nous n’observons pas d’inflexion des courbes aux USA, au Royaume-Uni et en Israël ! Malgré la vaccination et malgré le confinement ! C’est étrange !

Que se passe-t-il avec la mortalité ? Si on a vacciné près de 35% de la population Israélienne, et en priorité ceux qui étaient à risque de faire une COVID sévère, on devrait voir au moins une inflexion des courbes de mortalité.

Pas d’inflexion. C’est comme si on n’avait rien fait : ni vaccination ni confinement !

Que se passe-t-il ?

Je suis troublé… Peut-être est-ce trop tôt pour voir un effet des confinements. Mais au printemps, on avait vu (par exemple en France) les courbes s’infléchir après seulement deux semaines. J’ai écrit « infléchir » et pas « inverser » !

Peut-être est-ce trop tôt pour voir un effet des vaccins ? Peut-être !

Une certitude toutefois : de miracle vaccinal il n’y a pas ! Merde alors !

Aura-t-on une bonne surprise la semaine prochaine ?

Merci à chacun d’apporter ses explications et théories…