L’infectiologie post-COVID évolue !

On n’a sans doute pas fini (pas vraiment commencé) d’analyser les causes et conséquences de la pandémie COVID-19.

D’ors et déjà, toutefois, nous pouvons apercevoir quelques évolutions dans le « petit monde » de l’infectiologie.

Pas encore à propos de la COVID-19, c’est encore un peu tôt, mais à propos d’autres maladies infectieuses.
C’est un premier pas !

Certes, il faudra beaucoup d’autres pas – une marche forcée sans doute, comme chez les bagnards – pour effacer le spectacle affligeant que la Communauté Infectiologique nous a délivrée au cours des dernières années.

Je savais de mon côté, pour avoir arpenté systématiquement [et ainsi me permettre la publication de 9 livres sur les vaccins et les maladies qui vont avec] les travées du stadium olympique où ces immenses célébrités exercent leurs talents, que cette spécialité médicale avait ronronné pendant des décennies et avait perdu tout repère scientifique l’autorisant à réagir de façon au minimum « convenable » à la survenue de la pandémie COVID-19.

Les ridicules controverses entre experts (universitaires et académiciens de tout poil) qui ont émaillé ces presque 3 années de pandémie sont un témoignage époustouflant de la médiocrité de nos spécialistes des maladies infectieuses.

Cela ne concerne pas que le très franchouillard axe Paris-Marseille (ou l’axe Lille-Genève), cette nullité intellectuelle était aussi visible à Washington, Londres, Pékin et Bruxelles, pour le dire vite.

L’absence de médecine scientifique, et d’éthique médicale [mais comment obtenir d’un ou d’une professeur(e) un peu d’humilité ?] chez les « officiels » a été l’occasion pour l’industrie des vaccins et des médicaments de s’offrir une fiesta pantagruélique et honteuse.

Jamais les « honorables » mafieux de ce secteur industriel n’ont fait fortune aussi vite et aussi fort ! Même le sublime Alphonse Capone (qui ne fut pas un amateur dans ce sport de haute voltige) doit se retourner dans sa tombe…

Bref, l’économie Kapitaliste (comme dirait ce bon Karl) nous a joué un tour invraisemblable… Chapeau, chers maîtres, vous fûtes de grands acteurs !

Mais enfin les fêtes ont toujours des fins et celle de la COVID-19 nous semble proche : il est temps de remettre son chapeau et son caleçon.
Les affaires sont les affaires ; soyons sérieux 5 minutes s’il-vous-plaît, le peuple gronde, faut pas l’exciter plus longtemps !

Pourquoi cette longue introduction ?

Parce que quelques infectiologues (moins endormis que la grande majorité) commencent à se poser des questions sur ce qui s’est passé au cours des trois dernières années.

C’est encore un peu naïf [n’étant pas du métier, je reste prudent…] mais c’est un début. C’est résumé dans un article publié le 25 Mai 2022 et repris par les grandes revues scientifiques comme Nature.

Je simplifie le message : pendant la pandémie COVID-19, certains virus « habituels » ont apparemment disparu et puis ils sont revenus mais ils n’auraient pas leurs comportements « habituels ».

Quels exemples sont cités pour illustrer le propos ?

Je fais vite et simple :

1) La grippe hivernale a presque disparu pendant deux hivers ; mais pour revenir au Printemps cette année ! Au moins dans l’hémisphère Nord ; et n’ayant que faire des campagnes de vaccination antigrippale totalement inutiles ! Les virus influenzas auraient-ils encore muté dans un mauvais sens ? La faute aux vaccins ? Ou à autre chose ?

2) Certains adénovirus généralement coupables de gastroentérite sont « ressortis » en fin de Covid-19 mais en donnant des hépatites chez les bébés ! Bigre ! L’adénovirus aurait-il muté ? La faute aux vaccins ? Ou à autre chose ?

3) Le virus syncytial respiratoire sévit toujours pendant l’hiver ; sauf ces dernières années où il se manifesta en été (USA) ou en début d’automne en Europe.

4) Le virus monkeypox s’exprime généralement en zones africaines et voilà qu’en 2022, il s’installe dans l’hémisphère nord.

On aura noté qu’il s’agit de virus. les experts des virus prétendent que ces virus n’ont pas changé mais que c’est nous qui avons changé.

Selon ces sommités [j’ai dit ce que j’en pensais], ce sont nos capacités immunitaires qui se seraient modifiées.

Je ne me permettrais pas de rejeter cette théorie [les experts prétendent, par exemple, que les bébés dont les mamans ont été confinées pendant la grossesse produisent moins d’anticorps contre quelques agents pathogènes communs] mais si tel était le cas (avec des flambées virales inattendues), cela signifierait que les systèmes immunitaires des bébés sont d’une extrême sensibilité et sont susceptibles de réagir (ou pas) pour des modifications environnementales mineures. Je suis assez d’accord, en principe.

Mais si cette théorie s’avère réaliste (l’extrême sensibilité du système immunitaire des bébés), est-il judicieux de les vacciner massivement [11 vaccins en quelques mois avec des injections répétées en France, par exemple] plutôt que de les laisser s’immuniser naturellement ? Et sans compter les multiples complications postvaccinales qu’un système immunitaire fragilisé ou hyperstimulé pourraient provoquer !

Tout cela reste un peu théorique ; surtout dans un monde où poser des questions (ou se permettre de réfléchir) suscite immédiatement l’insulte complotiste !

Ne nous plaignons pas trop : l’infectiologie académique s’est remise à penser… Mais il vaut mieux ne pas trop en attendre trop vite !