Les hebdomadaires sont tristes ces jours-ci : l’exemple du « LE POINT »…

Je ne lis pas les hebdomadaires, vous savez les magasines qui sont dans les kiosques (comme disent les parisiens) chaque semaine.

Ces « trucs » ont joué un rôle déplorable pendant les 3 ans de pandémie en diffusant les informations que les gouvernants souhaitaient; sans esprit critique; du genre « la vaccination c’est bien, ça ne se discute pas » de la célèbre sinistre ministre MST.

Bref, des « baveux » de la pire espèce qui ne s’attendaient certainement pas à subir la fable de « l’arroseur arrosé »…

A force de soumission, on finit par ramper : tous ceux qui n’étaient pas d’accord avec leurs idioties étaient des salopards de complotistes qui mettaient en danger la santé de la nation. Ah !

Mais la terre est ronde et elle tourne, comme le prétendait un autre complotiste condamné en son temps par les gouvernants catholiques car chaque époque a ses gouvernants et ses serviles disciples ; à l’époque de ce complotiste dont j’ai oublié le nom et qui voyait la terre ronde, c’était le Pape qui disait la science !

Bref, voilà pas que notre hebdomadaire LE POINT [qui ne fut pas en reste dans ses condamnations des antivax complotistes] se trouve à son tour confronté à la burlesque censure papiste (ci-dessous) et s’en trouve tout choqué… Saperlipopette !

Ça date du 10 Novembre 2022.
Je mets un extrait savoureux : « Nous ne publierons pas notre palmarès des hôpitaux et des cliniques de sitôt. Il existe pourtant depuis plus de vingt ans, des centaines de milliers de lecteurs lui font confiance, des dizaines d’établissements hospitaliers prestigieux l’arborent fièrement sur leurs murs. Que s’est-il passé ? Un quarteron de bureaucrates, allergiques à l’évaluation indépendante de notre système de santé et visiblement atteints par l’ivresse de leur pouvoir, a décidé de l’interdire. Une censure : il n’y a pas d’autre mot pour décrire ce qui vient de se passer. Une censure d’État pour briser un thermomètre »

Un thermomètre, une « censure », l’évaluation indépendante du système de santé, un « Un quarteron de bureaucrates« , l’ivrese du pouvoir… Doux Jésus !

Que les mots sont forts !

Je vais vous étonner un peu : il n’est pas absurde de penser que notre hebdomadaire avait la ferme intention d’éviter de juger les établissements de soin en fonction de leur « réactivité » au moment de la COVID et en fonction de la façon dont ils ont traité leurs soignants…
En conséquence, ce qu’ils avaient l’intention de dire est sans intérêt. Je m’en fous de leur « palmarès » ; mais je regrette qu’il soit censuré…

Regrettent-ils, eux, d’avoir ignoré le superbe livre du bienveillant Dr de Lorgeril « Les vaccins à l’ère de la COVID-19 » ? Pas un mot sur ce qui semble être un des meilleurs livres sur ce sujet !

Dans ce milieu publicitaire de la marchandisation, ignorer c’est censurer !

Voilà donc les censeurs censurés ! Comme c’est drôle !

Bon voyage, les amis !

Cela dit, voilà revenu le triste automne. C’est le moment de ré-écouter Wagner. Pourquoi pas « La mort d’Isolde » ?

D’accord, il y a mieux, et il n’y a pas d’Isolde dans cet extrait…