La nouvelle (la 9ème) vague de la COVID-19 arrive… et les contradictions s’accumulent

Je l’avoue, je ne lis pas le Washington Post tous les matins et pas tous les soirs non plus.

J’ai sans doute tort car c’est une bonne source d’informations.

Attention ! Je ne dis pas que c’est une source de « bonnes informations » !

Je dis que cette lecture nous informe sur l’évolution de l’état d’esprit des citoyens américains (peut-être) mais au moins des médias américains qui les influencent ou (parfois, Oups !) les désinforment.
C’est généralement plus astucieux que ce qui nous est servi en francophonie, notamment en France.

Prenons un exemple : les médias français nous annoncent la 9ème vague de Covid-19.
Ce n’est pas faux si j’examine les statistiques épidémiologiques. Un graphique ci-dessous au 3 Décembre 2022.

On voit assez clairement une augmentation des cas (diagnostiqués dans les laboratoires) au cours du mois de Novembre (petite flèche bleue à l’extrême droite) qui ressemble un peu à un rebond de la 8ème vague de l’automne.
Comme le nombre de cas positifs traduit aussi l’augmentation du nombre de tests et donc l’augmentation de l’inquiétude, on peut penser qu’il se passe quelque chose.

Quelque chose de pas trop inquiétant à mon avis pour le moment car les nombres de décès attribués à la COVID-19 restent bas.

Cela dit, j’observe des « petits » mouvements statistiques similaires dans certains pays Européens mais pas dans d’autres pays.

Conséquence inéluctable (et un peu risible) : nos Autorités et académiciens nous enjoignent d’aller prestement se faire injecter une nouvelle dose vaccinale ou éventuellement une première dose si vous êtes assez intelligent pour y avoir échappé jusqu’à maintenant.

Laissant (tout ceci) supposer donc qu’un nonvacciné est à risque de COVID-19, de même qu’un insuffisamment vacciné ; mais je laisse à chacun le soin d’en donner sa définition : 2, 3, 4 ou 5 doses ?

On ne sait pas qui sont (ou qui est) les (ou le) coupable(s) (nouveau mutant ?) mais quand même, allez-y !
Profitez-en pour vous faire injecter une dose de vaccin antigrippal, ça pourrait servir…

Le niveau scientifique de ces imprécations est lamentable et identique à ce qui nous a été servi depuis maintenant 3 ans. Ils n’ont pas progressé. Ce qui n’est pas étonnant vu le niveau de départ.

Mais vous allez vous demander : pourquoi avoir commencé ce billet par le Washington Post ?

Bonne question et la réponse se trouve dans la capture du document ci-dessous.

Je traduis (en arrangeant un peu) : « La COVID-19 n’est plus une maladie des nonvaccinés. Je vous explique pourquoi. »

Je ne vais pas expliquer les explications de la journaliste, probablement très sympathique, mais un peu cucul comme la majorité des journalistes qui ont eu le droit de s’exprimer au cours des trois dernières années.

Pourquoi dit-elle cela ?

Parce que les évidences sont criantes.

Selon les données épidémiologiques américaines, les victimes de la COVID-19 sont actuellement presque tous vaccinées. Il y a pourtant des nonvaccinés : sur 350 millions d’américains, 267 millions se prétendent vaccinés peu ou prou. Il reste donc plus de 80 millions d’américains nonvaccinés qui sont indemnes et/ou protégés par autre chose que la vaccination.

Protégés par quoi ? Réponse : par leur système immunitaire bien sûr après avoir été exposé à l’un des virus, le virus initial ou un des mutants.

Inversement, un certain nombre de vaccinés ne semblent pas protégés.

Deux questions : 1) ces vaccinés n’ont pas été exposés aux virus ? 2) ces vaccinés n’ont pas répondu aux divers vaccins et boosters ?

Je n’ai pas de réponse évidemment car chaque cas est un cas particulier.

je note toutefois que les autorités américaines estiment qu’encore 1 américain sur 20 (environ 17 millions) n’aurait pas été exposé aux virus. Hum ! J’ai des doutes.

Peu importe. Face à ces évidences peu favorables à la vaccination (et qui s’ajoutent à bien d’autres évidences…), comment conclut la journaliste ?
Réponse : allez vous faire vacciner, une 4ème ou une 5ème dose. Vite !

C’est bizarre, j’aurais conclu différemment…
… mais je n’aurais pas été publié !

Car la principale leçon politique de la COVID se trouve précisément là : la crise sanitaire a provoqué un rétablissement abrupt de la censure !

C’est au moment où nous avions le plus besoin de transparence et d’informations intelligentes que les gouvernants (les pro-poutines comme les anti-poutines) ont décidé une censure absolue dans les médias officiels et ensuite sur les réseaux sociaux qui, supposément havres de liberté, ont aussi censuré.

J’en ai été moi-même victime sur YouTube ; mais si vous êtes malin vous pouvez me rejoindre ailleurs, deux fois par semaine désormais.