Quand on se fracasse sur le Mur des Réalités !

Il est difficile pour un académicien, un universitaire et surtout un politique d’admettre qu’on s’est trompé ou qu’on a été trompé.

C’est même impossible car ce serait se faire hara-kiri professionnellement et surtout personnellement, face à ses proches.
Ce courage de regarder la réalité en face n’est pas donné à tout le monde…

Le hara-kiri est le témoignage d’un persistant sens de l’honneur ; tel que décrit par l’ineffable Oscar Wilde mais inconnu de ces milieux académiques et politiques gangrénés.

Les Amiraux eux, quand leur temps est venu, savent sombrer avec leur navire : quand leur temps est venu, disais-je, et ce temps n’est pas venu car la Réalité s’offre à nous aujourd’hui avec la désespérante langueur de qui sait l’attendre ; comme le montre inexorablement l’Histoire de l’Humanité.

Nous voici donc à un tournant de l’histoire réelle de la pandémie COVID-19.

Je serai bref car chaque jour apporte ses surprises et ses incongruités.

Toutefois en ce mi-Juillet 2021, des tendances fortes commencent à apparaître qu’on ne saurait négliger.

Que constatons-nous ?

1- certains pays ont beaucoup vaccinés, plus pour des raisons électorales que sanitaires (Israël et Royaume-Uni par exemple) et ont été montré en exemple au reste de l’Humanité. Bon !

2- ces populations hypervaccinées sont-elles protégées ? Réponse : les gouvernants de ces deux pays sont (ou semblent être) confrontés à une nouvelle vague infectieuse. Ce serait une 4ème vague signant l’échec de leur politique vaccinaliste. Bon !

3- comment l’expliquer sans admettre l’échec des vaccins ? Réponse : les gouvernants pris en flagrant délit d’incapacité cherchent des coupables et en désignent deux principaux : les virus variants (le Delta en l’occurrence) et les nonvaccinés. Bon !

4- que le virus et ses petits cousins n’en fassent qu’à leur tête (comme disent les jésuites) fait peu de doutes. Que les vaccins soient plus ou moins efficaces en fonction des variants reste une question sans réponse. Les arguments avancés par les industriels et les gouvernants ne peuvent impressionner que ceux qui souhaitent être convaincus. Bon !

5- l’idée que les nonvaccinés soient responsables de cette 4ème vague ne repose sur aucune donnée sérieuse, ou au moins digne d’être retenue par un scientifique sérieux. Les arguments avancés par les « autorités » pour accuser les nonvaccinés ne méritent même pas d’être discutés.

6- qu’il y ait une forte proportion de nonvaccinés (et non-immunisés par une précédente infection) parmi les nouveaux infectés n’a rien d’étonnant puisque le virus continue de circuler. Les rescapés des vagues précédentes sont (on l’espère) protégés par une immunité naturelle acquise au contact d’un des virus et les non rescapés ne sont plus là pour témoigner. Bon !

7- Les proportions réelles de vaccinés et nonvaccinés parmi les nouveaux infectés dans chaque pays ne sont pas claires et les données accessibles et vérifiables sont pour le moment contradictoires. Le niveau de désinformation étant ce qu’il est, il est prudent de rester prudent. Bon !

8- en continuité avec les idées précédentes [l’efficacité des vaccins et les crimes perpétrés par les nonvaccinés], les défenseurs des vaccins antiCOVID expliquent que les vaccinés victimes de la 4ème vague sont moins malades que les nonvaccinés victimes de cette 4ème vague.

9- aucun argument épidémiologique (car observationnel et rétrospectif) ne permet de défendre que les vaccinés sont moins malades que les nonvaccinés car ce sont deux populations différentes et donc non comparables.

10- seul un tirage au sort dans un essai clinique bien conduit permettrait de vérifier cette hypothèse que les vaccinés sont quand même « un peu » protégés par certains vaccins.

11- ces essais clinique randomisés en double aveugle n’ont pas été conduits lors des premières vagues : ce qui a été produit à ces moments-là (essais Pfizer, Moderna et AstraZeneca, par exemple) sont de véritables sabotages (« born to succeed ») qu’aucun scientifique sérieux ne peut valider ; à moins de se déshonorer pour le reste de sa carrière.

12- quand des scientifiques (des vrais et indépendants) sont face (lors d’études et protocoles variés) à des questions (et explications) multiples avec aucune qui ne soit vraiment satisfaisante, il est habituel de retenir (au moins provisoirement) l’explication la plus simple, celle qui crève les yeux et qu’on se refuse à valider. Bon !

13- face à l’ensemble des questions sans réponse auxquelles nous sommes confrontées aujourd’hui, la plus simple, jusqu’à preuve du contraire, c’est que les vaccins actuels sont inefficaces ou (au mieux) faiblement efficaces. Bon !

14- face à ces interrogations multiples, est-ce le moment d’obliger les sceptiques et autres réfractaires à se faire vacciner ?

15- la suite au prochain numéro !