Que valent les évaluations des vaccins antiCOVID par la revue Prescrire ?

J’ai à mainte reprises constaté que la prestigieuse revue PRESCRIRE, qui se targue d’une évaluation indépendante des nouveaux (et parfois des anciens) traitements, ne travaille pas bien.

Les rédacteurs de PRESCRIRE ne sont pas des scientifiques [je crains qu’aucun d’entre eux n’a jamais conduit ou supervisé un essai clinique] et probablement pas non plus des médecins pratiquants ; et ainsi ils ne comprennent pas la médecine scientifique !

Ce sont des amateurs qui essaient de se faire prendre pour ce qu’ils ne sont pas. C’est pénible mais ils ne sont pas les seuls…

C’est désolant mais c’est ainsi : cette revue fait partie intégrante de la médecine spectaculaire et marchande ; c’est un des maillons faible de cette horreur qui fait croire que… Bref, le spectacle !

Un bon exemple est celui de leur évaluation des médicaments anticholestérol, les statines. Déplorable ! Ils n’ont rien compris. Peuchère !

Après avoir constaté cette faillite, je me suis désintéressé de leur travail que j’ai consigné dans mes archives personnelles comme « précaire ».

Récemment, des collègues m’ont invité à examiner ce que la succulente revue des « médecins qui continuent à s’instruire » raconte sur les vaccins antiCOVID.

Tout le monde peut vérifier par soi-même. J’en donne un court extrait ci-dessous.

Comme disait mon papy, sa pipe à la bouche et sa braguette toujours ouverte, « ça ne s’invente pas »…

Ils n’ont même pas vu, eux les grands défenseurs de l’essai randomisé en double aveugle, que les essais testant les vaccins antiCOVID n’avaient pas été conduits en double aveugle et que les précautions minimales exigées pour tester un nouveau traitement n’avaient pas été respectées.

« Forte réduction du risque »
qu’ils disent…

Ils auraient pu se « faire discrets » et en rester à un humble rapport factuel ; mais non, ces idiots en ont « rajouté une couche », comme disait disait mon papy, sa pipe…

Ils qualifient donc les essais testant les vaccins ARN messager d’intéressants ce qui, dans leur novlangue particulière, veut dire « formidables » !

A titre personnel, je ne suis pas étonné : j’ai rarement lu des choses vraiment « originales » dans PRESCRIRE.

Mais certains jeunes lecteurs, ou des amateurs de ce contexte médical, pourraient s’étonner : pourquoi se trompent-ils ?

Pourquoi trompent-ils les médecins (ou les autres professionnels de santé) qui leur font confiance ?

Questions douloureuses qui sont du ressort des journalistes d’investigation intelligents [et pas du mien ; chacun à son poste dans un navire en grande détresse !] mais cette ethnie a disparu soudainement, et juste au moment où nous en avions le plus besoin.

Mais peut-être que d’autres (non professionnels) seront intéressés à faire cette petite enquête. Je propose de commencer par vérifier sa réelle indépendance proclamée.

Attention, nous vivons dans la Société du Spectacle ; il ne faut pas se fier aux déclarations des impétrants.

Ainsi, il ne m’a pas fallu longtemps pour constater qu’il y avait un précipice entre la réelle réalité [https://jeanyvesnau.com/2015/02/09/pour-survivre-prescrire-recoit-une-subvention-dun-million-du-ministere-de-la-sante/] et les dires de la prestigieuse revue PRESCRIRE.

Il semblerait donc que la revue ait bénéficié de quelques largesses du Ministère. Ce n’est peut-être pas une maladie chronique mais, prudence oblige, il faut mieux rester en bons termes avec ses bienfaiteurs. On ne mord pas la main qui vous nourrit, disait mon papy, sa pipe…

Affaire à suivre… Il suffit de suivre les mauvaises odeurs de la corruption.